La nouvelle commission des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou (COSW/TO), installée le 12 juillet 2012, après l’arrêt de ses activités durant deux longues années, semble reprendre du poil de la bête et mettre les bouchées doubles afin de compenser, non seulement, son grand retard mais également d’innover en proposant à ses adhérents d’autres prestations. « En ce qui concerne les prêts, outre ceux déjà existants, notamment destinés à la construction et au logement, nous avons mis en œuvre une nouvelle formule qui consiste en un prêt quinze millions de centimes, pour convenance personnelle. Il faut savoir qu’aucune pièce justificative n’est réclamée au bénéficiaire, contrairement aux autres prêts », nous confie M. Rachid Ouazani, responsable au niveau de ladite commission, qui ajoutera que « les formulaires des demandes peuvent être, d’ores et déjà retirés au niveau de notre siège et nous commencerons à les traiter à partir du 2 juin prochain. De son côté la présidente de la CWOS/T.O a tenu à nous rappeler que la CWOS/T O s’était tout d’abord attelée, en priorité à régler les dossiers restés en suspens durant les deux années d’inactivité et surtout à remettre sur rails ses actions sur le volet santé qui est le plus important tant pour les travailleurs, encore en activité ou retraités, du secteur. « Nous n’avons pas uniquement relancé les prestations qui concernent la santé mais nous avions fait mieux en signant des conventions avec pas moins de huit cliniques à travers différentes localités de la wilaya, en plus de l’établissement d’une carte d’accès aux soins», nous déclare notre interlocutrice sans omettre de nous parler des primes versées aux retraités de 2011 et de 2012 ainsi que d’autres opérations réalisées. Par ailleurs, en ce qui concerne les prêts, dont les retraités de l’éducation sont exclus, on nous apprendra que le problème est posé au niveau de la commission nationale qui tentera de lui trouver une solution, alors que pour l’acquisition des véhicules ainsi que les voyages à l’étranger ou les centres de vacances, ces activités sont du ressort de la commission nationale, de même que pour ce qui est relatif à la coopérative de consommation, dont les modalités de gestion ont été revues, prévoyant sa décentralisation au niveau des daïras. Cependant, pour les retraités, il leur est d’ores et déjà réservé un quota de 70 places pour des cures thermales, en des 10 vagues successives de 7 places par session.
Essaid Mouas
