Hier, ce fut le premier jour des épreuves tant attendues du baccalauréat de l’année 2013, dans toutes les wilayas du pays. Et à Bouira comme ailleurs, des milliers de candidats se sont présentés à leurs centres d’examens, parfois situés à des kilomètres de leur lieu de résidence. Un état de fait qui concerne notamment les candidats inscrits en dehors du cursus scolaires, dits candidats libres, et qui ont, cette année encore été affectés au CEM Mouloud Kacem Naït Belkacem d’El Hachimia. Seul ombre sur ce tableau, le transport vers cette localité située à 30Km au sud du chef-lieu de wilaya, est, depuis des mois déjà plongé dans l’anarchie et les grèves interminables. Cette situation rend la destination des plus inaccessibles, surtout pour les candidats au bac qui se sont retrouvés, tôt dans la matinée d’hier, à court de transport. Les transporteurs de Sour El Ghozlan ont carrément refusé de les prendre, bien que l’arrêt d’El Hachimia figure sur leur carte de route. Ce n’est que grâce à un transporteur de Sidi Aïssa, qui s’est proposé de les accompagner jusqu’à bon port, que les dizaines de candidats sont parvenus, mais avec un bon quart d’heure de retard, à leur centre d’examens, en ce premier jour d’épreuves. La responsabilité incombe tant à la direction des transports qui laisse les usagers aux griffes de transporteurs lésés et désabusés, qu’à celle de l’éducation nationale qui n’a prévu aucun dispositif pour parer à ce genre de problèmes qui influent mal sur le bon déroulement des épreuves de bac.
J. B.