Lors du championnat d’Algérie de judo des minimes, qui s’est déroulé le week-end dernier à Bouira, nous avons rencontré le nouveau président de la Fédération Algérienne de Judo, le Dr Mati Messaoud, et nous avons profité de l’occasion pour lui arracher quelques mots.
La Dépêche de Kabylie: Quelles sont vos appréciations de ce championnat d’Algérie qui vient de se dérouler ici à Bouira ?
Mati Messaoud : Je remercie d’abord la wilaya de Bouira, et à sa tête monsieur le wali qui a tout fait pour la réussite de cet événement sportif qui a coïncidé avec la journée internationale de l’enfance. L’organisation a été parfaite, sur tous les plans, que ce soit sur le plan de la prise en charge des participants, ou sur l’organisation de la compétition. Au niveau technique, nous avons assisté à des combats d’un niveau appréciable, qui nous donne beaucoup d’espoir quant à l’avenir du judo Algérien. Je souhaite vivement que ce genre de manifestation soit réédité afin de permettre l’émergence de jeunes talents.
Est-ce qu’il existe un programme spécial qui donnerait davantage de chances aux jeunes judokas pour se faire connaitre?
Effectivement, c’est d’ailleurs notre leitmotiv, nous avons au niveau de la fédération une commission chargée du suivi des jeunes judokas. Notre vision est lointaine, j’espère qu’à travers cela on arrivera à mettre sur pied des équipes d’élites qui pourront représenter dignement le Judo national dans les grands rendez-vous.
Vous êtes à la tête de la FAJ, peut-on connaitre votre appréciation du niveau du judo national et quelles sont les priorités assignées pour son développement ?
On est en train de mettre sur pied une équipe compétitive, on souhaite récolter le fruit de notre travail d’ici à l’horizon 2015. On travaillera en parfaite harmonie avec les forces vives du sport national pour le développement de cette discipline et arriver, pourquoi pas, à rivaliser un jour avec le judo mondial. En attendant, on va faire en sorte de décrocher des médailles aux prochains jeux olympiques.
Entretien réalisé par Rayane B.