«J’ai bien étudié la sélection algérienne et je me suis rendu compte qu’elle n’a jamais joué sur un même rythme pendant tout le temps d’une partie. Elle flanche d’ailleurs très souvent en deuxième période », a déclaré l’entraîneur de la sélection béninoise, Manuel Amoros. « Les exemples sont d’ailleurs légion dans ce registre, comme par exemple face au Togo, en coupe d’Afrique des nations, où les Verts étaient méconnaissables en deuxième période, ou même face à nous en mars dernier lors du match aller, pendant lequel nous ne méritions nullement de perdre après avoir notamment dominé le deuxième half », a-t-il ajouté. « Déjà pas fameux sur le plan physique, les Algériens auront des difficultés énormes pour faire face à la chaleur et l’humidité », prévient encore l’ancien coach marseillais. Pour Amoros également, « l’occasion est propice pour battre l’Algérie et se relancer dans la course à la qualification au dernier tour des qualifications », se montrant très confiant en les capacités de ses joueurs de l’emporter, « après l’avoir déjà prouvé lors de la réception du Mali en première journée des éliminatoires ».

