Selon l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), les prix des fruits et des légumes ne devront pas augmenter, durant le mois de Ramadhan, puisque le marché connaît une augmentation en termes de l’offre. « Il n’y aura pas de pénurie de fruits et des légumes pendant le mois de Ramadhan. Ces produits connaîtront des prix stables», a affirmé hier, El Hadj Tahar Boulenouar, le porte-parole de l’UGCCA, lors d’un point de presse, tenu, à Alger, sur l’approvisionnement en fruits et légumes et les prix durant le mois de Ramadhan. Dans ce sillage, le conférencier a pointé du doigt « la passivité » des services des APC quant à la gestion et l’organisation des marchés. « La grande différence entre le prix de détail et celui du gros des produits alimentaires, notamment les fruits et les légumes est dû au manque des marchés de proximité », a-t-il dit. Pour cela, son organisation appelle les ministères du Commerce et de l’Intérieur à prendre en charge la gestion de ces marchés au lieu des APC. « Les APC ont échoué dans la gestion de ces marchés qui souffrent de la non organisation et de l’insécurité », a noté M. Boulenouar. Et d’ajouter : « Il faut exploiter les locaux fermés et créer plus d’espaces commerciaux, notamment dans le cadre de la poursuite de la campagne d’éradication des points de vente informels ». La même organisation syndicale a, également, pointé du doigt le réseau de distribution qui est, selon Ibrahim Tirouche, le président du bureau de l’UGCAA à Alger, mal organisé et non équilibré. Le porte-parole de l’UGCAA n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’ambiguïté qui perdure dans la gestion des chambres froides. « Leur rôle est très faible, car la spéculation commence au sein de ces chambres, ce qui influe négativement sur les marchés de détail », a expliqué M. Boulenouar.
Samira Saïdj