La grande surface du lac (l’ex souk el fellah d’Iheddaden) à Béjaïa, abrite depuis, hier, et ce jusqu’au 19 juin, la 2e édition du salon du promoteur immobilier de Béjaïa, tenue cette année sous le thème « le droit à un logement de qualité ». Cette rencontre des professionnels du logement organisée, conjointement, par l’agence de communication « Pub box » et l’association des promoteurs immobiliers de Béjaïa, est inaugurée, dans la matinée d’hier, par M. Ahmed Hamou Touhami, wali de Béjaïa. Selon Mme Settar, responsable de l’agence Pub box, cette édition regroupe 31 promoteurs immobiliers de la wilaya de Béjaïa et trois agences bancaires, dont la CNEP, la BNP et la Société Générale. Au cours de ce rendez-vous où sont programmées plusieurs interventions de la part de l’association des promoteurs immobiliers, des représentants de l’administration (wali, ministère de la l’Habitat) et les banques sus-citées, les exposants auront à faire connaître leurs projets de promotions immobilières dans les différentes communes de la wilaya à savoir, les communes d’El Kseur, Oued Ghir, Beni Ksila, Béjaïa et autres. Ainsi, faire la promotion de leurs produits et sans doute échanger leurs idées et leurs expériences dans le domaine, en ce qui concerne entre autres les poches de terrain à bâtir ou la fourniture des matériaux de construction. Le public pour qui le salon est ouvert, de 9 heures à 18 heures, aura aussi tout le loisir de visiter les 31 stands de promoteurs immobiliers et ceux des trois agences bancaires. Il pourra ainsi se renseigner sur les diverses promotions immobilières en projets ou en réalisations, dans la wilaya et s’informer sur les différentes formules d’accès à un logement. Mais vu les prix mirobolants des appartements, le visiteur se demande alors, pour qui montre-t-on toutes ces belles promotions, puisque l’algérien moyen, c’est-à-dire un ingénieur, un enseignant ou un technicien, dont le salaire tourne autour de 50000 DA mensuel, ne pourra pas accéder, dans l’état actuel des textes de loi, à aucun de ces logements montrés dans les superbes maquettes mises en relief dans le salon. Si par miracle une banque accepte de financier un logement, à l’un de ces salariés, se sera sans doute ses arrières petits enfants qui continueront de payer les mensualités.
B. Mouhoub