Les taxieurs collectifs urbains dans la rue

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Plus de 900 taxis urbains, des cinq stations qui desservent la ville , rejoints par le collectif des taxis urbains de Draâ Ben Khedda, paralyseront la ville de Tizi-Ouzou, aujourd’hui, par une opération escargot qui débutera tôt dans la matinée. 

Cette opération de contestation est initiée par deux sections syndicales, celles des taxieurs urbains collectifs de Tizi-Ouzou et de Draa Ben Khedda. Selon les contestataires, cette opération se veut être « une réponse au mépris et au mutisme de la direction des transports » et, si besoin est, comme le déclarera un de leurs représentants, « nous la récidiverons, mais cette fois, nous radicaliseront notre mouvement ». A noter que le délocalisation des taxis collectifs de la ligne n°03 et des taxis collectifs de Draâ Ben Khedda ainsi que des transporteurs de Tadmaït, Attouche, Makouda, Tigzirt et Tirmitine vers la nouvelle station (Ex EDIMCO) a été effectué vendredi dernier, en présence de la directrice des transports. A l’occasion de son déplacement, elle leur aurait fixé un rendez-vous pour hier, en vue de discuter des manquements et de la situation des taxis urbains de la ligne N°03. Rendez-vous qu’elle n’a, s’emble-t-il pas honoré et c’est la raison pour laquelle les taxieurs urbain de la ligne N°03 ont observé un sit-in, hier, devant le siége de la direction des transports. Au même moment, les taxis urbains de Draa Ben Khedda ont bloqué la RN12, demandant, à leur tour, une station adéquate, car celle qui leur a été réservée serait « trop exigüe et sans la moindre commodité ajouté à l’insécurité qui y règne », d’après un transporteur de Draâ Ben Khedda. « A notre arrivé au niveau de cette nouvelle station, au niveau de l’ex EDIMCO, nous n’avons trouvé aucun panneau ni aucune place qui nous était réservée  », nous dira, scandalisé l’un des taxieurs urbains de la ligne N°03, qui ajoutera : « Nous avons discuté avec la directrice des transports, qui se trouvait sur les lieux au moment du déplacement vers la nouvelle station. Elle nous a promis de remédier à cette situation et nous a conviés à une réunion qui devait avoir lieu aujourd’hui, mais elle n’a pas tenu parole ». Un autre nous dira, en marge du sit-in au niveau du siège de la direction des transports : « Ils nous ont d’abord exigé de transporter 04 passagers au lieu de 07, par la suite on a été déplacés à un endroit où aucun emplacement ne nous a été réservé alors que les autres transporteurs ont eu droit à des plaques indiquant les localités qu’ils desservent. Ajouté à cela, le changement d’itinéraire qui laisse à désirer. Au bout d’un moment, il faut arrêter toute cette hypocrisie et dire les choses clairement. Ils veulent tout simplement nous supprimer… Nous somme marginalisés par rapport aux autres transporteurs, c’est un fait !».    

Karima Talis  

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