Les responsables de la commune d’Amizour semblent vouloir sauver le projet de réalisation du stade olympique de 30.000 places, en mettant à la disposition des pouvoirs publics deux terrains de choix, ayant chacun plus de 50 hectares, nécessaires à la concrétisation de ce projet. Le geste qui sauve, à vrai dire, puisque ce projet auquel toute la jeunesse de la wilaya de Béjaïa tient à cœur, a failli ne jamais voir le jour à cause de l’indisponibilité de terrain au niveau du chef-lieu de wilaya et à ses environs, apprend-on. Et c’est dans le but de sauver ce projet d’une mort certaine que les responsables de la wilaya se sont lancés à la recherche d’une assiette de terrain, chose rare à Béjaïa, en allant voir même du coté des communes limitrophes du chef-lieu, comme à Oued Ghir, El Kseur et Amizour. Enfin, c’est au niveau de cette dernière municipalité que les choses commencent à devenir sérieuses, puisque l’on vient de proposer, d’un coup, deux terrains ayant chacun plus de 50 hectares, superficie exigée pour le projet de ce stade. Les pouvoirs publics se sont même vus offrir l’opportunité de choisir entre deux terrains, à quelques encablures de la ville de Béjaïa. À la fin de la semaine passée, une commission de prospection s’est déplacée à Amizour en vue de procéder au choix entre les deux terrains mis à la disposition du projet du stade olympique, lesquels, selon des responsables locaux, répondent largement aux critères voulus. Mais à en croire notre source, c’est le terrain sis au niveau de la localité de Merdj Ouamane, lequel, de surcroît, est situé tout prêt de la RN 75, qui serait le mieux placé pour accueillir le projet, en attendant bien sur les résultats d’une étude qui a été lancée pour trancher définitivement. Les responsables et toute la population d’Amizour se frottent déjà les mains et espèrent décrocher cette infrastructure sportive de grande envergure, après les projets de la faculté de droit, du lycée sportif régional et du centre anti-cancer. Pourquoi pas, diront les plus optimistes, puisque cette grande ville de la vallée de la Soummam se trouve être la seconde, après Béjaïa, à posséder un club de football, l’USOA en l’occurrence, qui s’est lancé dans une série d’accessions successives aux divisions supérieures. Amizour dispose également d’un club d’athlétisme ayant en son sein plusieurs champions nationaux, à l’image de Bouzebra Zouina, et aussi de deux clubs de football féminin. Bref une pépinière de sportifs qui souhaitent avoir dans leur commune un stade olympique où ils vont s’émanciper. Il se dit, d’ailleurs, que ce projet est acquis à 80%.
Nadir Touati
