La réunion tant attendue des actionnaires de la SSPA/ MO Béjaïa, qui s’est tenue avant-hier, n’a pas débouché sur quelque chose de concret comme souhaité par la grande famille des Vert et Noir. Le club est toujours à l’arrêt et les actionnaires se sont donnés rendez-vous pour dimanche prochain pour un ultime round dans l’espoir de mettre en place un organe officiel pour gérer les affaires courantes du club. On a l’impression que les actionnaires se réunissent uniquement pour fixer la date de la prochaine réunion, car les rencontres se suivent et se ressemblent et la situation du club n’a pas avancé d’un iota, depuis plusieurs semaines. On a pourtant cru au lendemain de l’assemblée ordinaire que les choses vont s’améliorer, mais en vain. Du côté de la direction, on nous a informé que la réunion d’avant-hier même si, certes, elle n’a pas débloqué la situation, elle leur permet, en revanche, de faire un pas en avant puisque la présence d’un commissaire aux comptes à cette rencontre a accéléré la procédure de cession de parts pour libérer le capital. On nous a, également, expliqué que d’autres industriels ont pris attache avec la direction et ont émis le vœu d’investir au club. C’est peut-être la raison pour laquelle les actionnaires ont préféré temporiser la mise en place d’une nouvelle direction. Faire dans la précipitation a souvent généré des erreurs, mais la lenteur n’est pas la bonne solution non plus. Les choses doivent s’accélérer, car le club a déjà accusé un grand retard. Enclencher les pourparlers avec les joueurs ciblés pour le renfort doit se faire au plus vite au risque de les voir signer ailleurs même si, il faut le dire, rares sont les équipes qui sont en train de recruter sereinement. Mis à part deux ou trois clubs, les autres sont presque dans la même situation que le MOB. Cela nous amène, une nouvelle fois, à évoquer la nécessité de voir l’implication des entreprises dans le financement des clubs se généraliser.
Amine Kaci