ça a discuté des risques cardiovasculaires à la faculté de médecine

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Le campus d’Aboudaou a accueilli, le week-end dernier, les premières journées de cardiologie organisées par le Forum de la cardiologie de Béjaïa. Durant cet événement, un programme scientifique très riche, répondant aux normes internationales, a été développé par des spécialistes dont certains faisaient des communications au moment où d’autres animaient des ateliers. À l’inauguration, le professeur Tliba, chef de service au CHU de Béjaïa, soulignera l’importance de cette rencontre scientifique, qui permet de faire le pont entre le secteur privé et le secteur public, tout en permettant aux présents de profiter des connaissances des professeurs émérites présents pour la circonstance. Au moment où les docteurs Nicolas Mirochnick et Claude Zeitoun, venus de France, pratiquaient sur de vrais patients au niveau des salles des travaux pratiques de la faculté de médecine, leurs confrères, le professeur Adjeroud et les docteurs Foughali et Zidani, développaient, au niveau de l’auditorium, des thèmes relatifs à l’hypertension artérielle résistante, la prise en charge de l’anévrisme de l’aorte abdominale et du cœur et la nutrition. Pour le professeur Adjeroud, la prévalence de l’hypertension artérielle en Algérie avoisine les 26%, et un tiers des décès dans le monde sont dus aux maladies cardiovasculaires. En développant l’anévrysme de l’aorte abdominale, qui est une perte du parallélisme de la paroi de l’aorte, le Docteur Foughali rappellera que cette maladie est la cause de 10%  de décès chez les hommes âgés de plus de 55 ans. L’intervention la plus remarquée a été celle du docteur Zidani, qui dira que la nutrition est certes une alimentation dans sa globalité mais il y a d’autres facteurs de société qui interviennent, en plus, bien sûr, de ceux de l’environnement comme c’est le cas en Algérie où le gaspillage fait partie des habitudes de la population. Il citera, entre autres, le blé dont la population ne consomme qu’un tiers de la production, alors que le reste est gaspillé. Il enchaînera en soulignant que le cœur est un organe énorme, mais hélas très sollicité obligé à faire un travail de forçat. Il irrigue 100.000 kilomètres de vaisseaux et fait 100.000 contractions chaque jour. Pour le préserver et éviter aux veines d’être obstruées, l’orateur recommande un régime méditerranéen qui semble être le plus efficace par rapport aux 35 régimes proposés. C’est une approche contemporaine d’une alimentation savoureuse et saine, se basant sur une étude de prévention des risques cardiovasculaires faite sur un échantillon de personnes âgées entre 55 et 80 ans. Sollicité pour donner son impression sur ces premières journées de cardiologie, le Docteur Azibi, secrétaire général du Forum et directeur de l’EPSP d’Iheddaden (Béjaïa), se dira réjouis de la réussite de cet événement que son association organise pour la première fois. Il dira, en outre, que la bonne organisation, le niveau des communicants et le programme scientifique proposé dont les thèmes sont d’actualité n’ont fait que converger vers une réussite totale de cet événement. En effet, d’éminents professeurs et spécialistes, cardiologues et internistes, venus de France, d’Alger, de Tizi-Ouzou et de Béjaïa, étaient présents et ont animé des conférences sur la cardiologie en général.

A. Gana

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