Les plants d’oliviers pas encore attribués

Partager

À peine les grandes chaleurs arrivées, les feux de forêt se déclarent déjà ici et là dans la wilaya de Béjaïa. 

Tout indique que dans la commune de Seddouk, les leçons de l’année passée n’ont pas été pises en compte. 

Après les incendies qui ont touché les villages Seddouk Ouadda, Tibouamouchine et Seddouk Oufella, et Benidjaâd dans la commune d’Amalou, où des milliers d’oliviers et autres arbres fruitiers ont été réduits en cendre, les sinistrés avaient saisi qui de droit pour réclamer des indemnisations. Les agents de la direction des services agricoles des daïras de Béni Maouche et de Seddouk avaient alors procédé en décembre 2012, au recensement de tous les sinistrés et du nombre d’arbres perdu par chacun. La liste a été adressée à la direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa qui n’a trouvé aucune peine à dégager 200.000 plants d’oliviers pour compenser la perte des sinistrés. Ce quota a été dégagé des 500 000 plants octroyé par l’état dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 pour le développement de l’oléiculture dans la wilaya de Béjaïa. Les sinistrés avaient cru que ces plans leurs seraient octroyés avant mars 2013, c’est-à-dire durant la campagne de plantation. Mais malheureusement, une année vient de s’écouler depuis ces maudits incendies et les services agricoles n’ont toujours pas octroyé les plants promis à ces malheureux sinistrés. Pourtant, des communes comme Adekar et Bouhamza ont pu arracher des quotas conséquents pour leurs agriculteurs. Qu’a fait la commune de Seddouk pour plaider la cause de ses agriculteurs ruinés à cause, notamment, de l’absence de pistes pour faciliter l’accession aux camions de la protection civile en vue d’éteindre les incendies ravageurs ?

Les grandes chaleurs de la saison estivale qui vient de commencer s’annoncent torrides et la région de Seddouk que dominent des oliviers serrés les uns contre les autres et de petites pinèdes n’est pas à l’abri de nouveaux incendies. Autant dire que des mesures pour endiguer ces feux de forêt ne doivent pas être perdues de vue. Des pancartes invitant les citoyens à ne pas jeter des mégots ou allumer des petits feux qui risquent de devenir de grands brasiers, doivent être installées un peu partout. Dans le court terme, les pistes déjà existantes doivent être aménagées et dans le moyen terme de nouvelles pistes devront être réalisées. Pour en finir, tout le monde doit savoir que la prévention sur les incendies des forêt est l’affaire de tous.              

L.Beddar

Partager