L’agence nationale de développement et de l’investissement (ANDI), a recensé à son niveau quelques 47.593 projets. Un totale de projet d’investissement dont la wilaya de Tizi-Ouzou est classée en première position. Les investisseurs de Tizi-ouzou ayant fait appel au soutient de l’ANDI représentent, en effet plus de 9% du total des dossiers traités au niveau de cette agence. C’est à l’occasion de la journée d’étude, portant sur les mesures de soutient à l’investissement, qui a eu lieu, hier, à la Maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, que le directeur général de cette agence, M. Abdelkrim Mansouri a fait part des statistiques relatives aux dossiers d’investissements enregistrés. D’après le directeur, la wilaya de Tizi-Ouzou occupe la première place au niveau national dont les projets sont soutenus par ladite agence. En effet, et lors de son allocution de bienvenue, à l’ouverture de la journée initiée par le guichet, unique, de l’ANDI décentralisé au niveau de la wilaya, le directeur général soulignera l’affluence des investisseurs de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, il fera savoir que l’agence a compté lors de son exercice 2012-2013, pas moins de 47 593 dossiers et elle en a traité pas moins de 4 170. Abdelkrim Mansouri confirmera l’importance de l’affluence d’investissement enregistré au niveau de la wilaya en mettant, en avant, les chiffres relatifs aux projets réalisés lors de cette période. C’est ainsi que, sur les 29.619 projets d’investissements, ayant abouti grâce au soutien de l’agence, pas moins de 2.984 projets sont localisés au niveau de la wilaya. L’orateur relèvera, néanmoins, une certaine absence d’alternative, étant donnée que le domaine du transport se taille la part du lion dans ces projets avec plus de 70%. Un choix imposé par la réalité du terrain au niveau de la wilaya, dont la principale n’est autre que « l’absence du foncier qui est une chose peu valorisante pour la wilaya », soulignera t-il. Il déplorera, dans le même contexte, que « le domaine de l’industrie n’engendre pas tant d’influence en enregistrant que 6% du total des projets réalisés ». De son côté le premier magistrat de la wilaya, M. Abdelkader Bouazgui présent à l’ouverture de cette journée d’étude, a relayé les difficultés qui ont empêché le développement de prendre un réel envole au niveau de la wilaya. En effet, et d’après lui, « le passé récent de la wilaya, ainsi que les différents événements vécu par la région, ont fait que l’investissement n’as pas été au centre des préoccupations des responsables locaux ». Le wali relèvera, néanmoins, l’entrain remarqué ces derniers temps, au niveau de la wilaya dans le but de revaloriser le développement de la région. D’autant plus, que la wilaya dispose, soulignera le wali, d’énormes potentialités et offre d’énorme occasion d’investissement. Saluant l’initiative de l’ANDI, dont il se dira heureux d’y participer, M. Bouazgui appellera à plus d’effort dans cette dynamique afin de mettre en valeur les potentialités de la région et aussi, pour y encourager l’investissement. Le wali regrette, lui aussi, l’absence du foncier qui permettra de faire de la wilaya le pôle d’investissement requis. Et ce au dépend de ces potentialité qui demeurent inexploitées. L’ANDI qui est une agence, dont le rôle d’aide à l’investissement, consiste en l’exonération et la réduction fiscale calculée selon la localisation et l’impact des projets sur le développement économique et social.
T. Ch.