« L’assainissement s’impose ! »

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Le 30e anniversaire de la création de l’université de Béjaïa a été célébré hier au campus historique de Targua Ouzemour, en présence des responsables de l’université du wali de Béjaïa et des partenaires et sponsors de l’événement, entre autres l’EPB, Djezzy et Cevital.

«Ce qui n’était qu’un petit centre universitaire le 1er juillet 1983, avec l’inscription de 204 bacheliers, encadrés par une dizaine d’enseignants, est devenu par l’abnégation de tous, un pole universitaire classé parmi l’élite du pays, dont les capacités s’étendent à quelques 42781 étudiants. L’université de Béjaïa avec ses 29 laboratoires, a formé pas moins de 73000 cadres et elle prend part à 170 publications internationales annuellement, donc nous avons le droit à la fierté », s’est félicité le recteur de l’université de Béjaïa, M. Boualem Saidani en rappelant que, cette université tient ses origines des Instituts nationaux d’enseignement supérieur crées en 1983, regroupés en centre universitaire en 1992, baptisée au nom du martyr de la révolution Abderahmane Mira en 1996 et érigée en Université en 1998. Il a souligné au passage que « l’université de Béjaïa s’est appliquée efficacement depuis, trente ans, à faire face aux défis conjoints de la croissance massive de ses effectifs étudiants et des transformations de la demande sociale de formation et de recherche. La diversification de filière de formation, la valorisation de la recherche scientifique, ainsi que son ouverture au monde extérieur, lui ont permis d’être parmi les universités les plus performantes du pays ». Voulant tirer au clair, pour la énième fois, les derniers événements qu’a vécus l’université de Béjaïa, le wali, Hamou Ahmed Touhami, a observé qu’« au moment où certains énergumènes tentent de manipuler les dessus-dessous de la polémique ayant entraîné plusieurs dégâts dans les infrastructures occasionnés par des indus-universitaires, ayant pignon sur rue dans la gestion des affaires des œuvres universitaires. Je tiens ici devant vous à écarter toute responsabilité de l’administration de wilaya dans cette crise. En somme, nous n’avons ni de prés, ni de loin, le moindre contact avec les gestionnaires des œuvres universitaires et de la façon dont ils gèrent leurs budgets. Notre rôle se résume dans le développement du pole universitaire et la concrétisation de tous les projets affectés par le gouvernement ». Citant à titre d’exemple, l’affectation de 14000 nouvelles places pédagogiques et quelques 6000 lits au profit de l’université Abderahmane Mira. Selon M. Touhami, une commission d’enquête, diligentée par le ministère de l’Enseignement supérieur, entamera son travail dans les tous prochains jours, afin de situer les responsabilités des « fauteurs de troubles » et des « extra universitaires qui ne cessent de dilapider les deniers publics alloués par l’État pour l’université. « L’assainissement s’impose et il est indispensable. Il doit se faire dans l’urgence face à cette situation, qui n’a que trop duré dans notre université » a-t-il encore indiqué.  L’événement a permis aux nombreux étudiants présents, de découvrir les débouchées des récents contrats signés entre l’université de Béjaïa et ses partenaires dans le domaine du travail.

D. S.

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