Pour une gestion participative et transparente

Partager

C’est en présence d’une foule nombreuse que le FFS a animé son dernier meeting électoral consacré spécialement à la politique générale. A l’occasion, ce sont deux cadres du parti qui ont été appelés à la rescousse, en l’occurrence Tazaghart Khaled et Djamel Bahloul, membres de l’exécutif du FFS. Chez lui, Tazaghart Khaled a toujours séduit la foule et attiré l’attention. De prime abord, M. Tazaghart est revenu longuement sur certains rendez-vous électoraux pour expliquer les positions de son parti et ses motivations “Notre participation en 2002 était certainement à haut risque, car la région était alors en ébullition, mais au FFS, nous étions convaincus que le pouvoir voulait la mise à mort de la politique et des partis, quant au référendum, nous avons rejeté dès le début la charte de l’impunité, mais cette fois-ci, nous participons pour des raisons politiques contrairement à d’autres”, a expliqué l’orateur. Pour le FFS, le vote du 24 novembre est le vote de “l’honneur”, M. Tazaghart ajoute “notre participation est synonyme de combat et de résistance car le pouvoir veut instaurer sa dictature en Kabylie, qu’il n’a jamais pu domestiquer ; ce bastion de la démocratie est l’espoir de l’Algérie, cette région a beaucoup souffert et elle a sacrifié ses meilleurs enfants”. Dans le même ordre d’idée, le cadre du FFS a appelé à l’union de tous les citoyens afin de contrecarrer le pouvoir et ses relais qui selon lui : “Partis FLN et RND se sont retirés des assemblées pour mieux les contrôler”. La population a été mise en garde quant à certaines rumeurs concernant l’attribution des projets et des richesses, à ce sujet l’orateur dira que “les rumeurs sont infondées, car partout où les partis du pouvoir siègent, rien n’a changé, c’est le cas dans la région de l’Est du pays ; nous sommes convaincus que tous ensemble (élus et citoyens) nous allons arracher nos droits, on ne va quand même pas quémander, et les richesses du pays devront être distribuées d’une manière équitable”. Pour conclure, l’orateur a exhorté les gens à voter massivement et à rester vigilants afin de déjouer la fraude. M. Bahloul Djamel, qui lui a succédé, a renchéri sur les thèmes développés par son prédécesseur, il a rappelé à l’assistance le combat, les luttes de cette région martyrisée, qui malgré tant de sacrifices, s’est vue réprimée et mise à l’écart durant de longues années. Le pouvoir central, sa politique de répression, de division, ses pratiques racistes et rancunières ont été sévèrement dénoncées par le militant de la formation d’Aït Ahmed. Par ailleurs, après avoir passé en revue les différents enjeux de l’élection partielle, M. Bahloul a explicité la politique de son parti, avec le principe de la démocratie locale mis en exergue par le FFS tout au long de cette campagne comme il a été expliqué que le programme est essentiellement basé sur l’écoute, la communication et l’implication du citoyen. “La gestion participative et transparente” qui est désormais la devise du FFS exige une étroite collaboration et plus d’implication du citoyen. A ce sujet Bahloul Djamel dira : “Vad aswalidh, ruh adawidh, qem ulac”.Pour conclure, le vice-président de l’APW de Bouira a appelé la population à choisir librement ses élus tout en restant vigilante le jour du vote et à l’heure du dépouillement.

Djamel M.

Partager