ça bricole toujours fort !

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L’affaire du joueur franco-algérien, Anthony Ouesfane, dont le contrat avec la JSK a été résilié à la demande de l’entraîneur, Azzedine Aït Djoudi, moins d’une semaine après son recrutement, nous renseigne davantage sur la manière pas du tout professionnelle avec laquelle le club le plus titré du pays est géré par ses dirigeants actuels. Les supporters ne comprennent rien à  ce qui se passe dans leur club, devenu par la faute de sa direction, une équipe quelconque. La dernière décision de résilier le contrat du défenseur Anthony Ouesfane n’aura surpris personne, pour la simple raison que la direction actuelle du club n’est pas à sa première bourde du genre. Recruté par les dirigeants à la suite d’un simple visionnage de cassettes vidéo, le joueur s’est vu, après quelques tours de pistes au stade du 1er novembre, montrer la porte de sortie pour, semble-t-il, insuffisance technique. Pourtant, lorsque la direction de la JSK avait dépêché une délégation, à sa tête un membre du Conseil d’administration, jusqu’à Marseille, pour faire signer Ouasfane et un autre émigré Yesli en l’occurrence, on avait cru que  la JSK venait de  dénicher l’oiseau rare. « C’est un joueur qui va vous faire oublier Essaid Belkalem », nous disait-on du côté de la direction au moment de la signature du contrat avec Ouesfane. Aujourd’hui, on nous sort un autre argument pour le faire rentrer chez lui en France. « Ce joueur n’a pas le niveau de la Ligue I ». Ce n’est pas la première fois que les supporters se sentent bernés par la direction du club, le grand bricolage dans l’équipe est là depuis maintenant plusieurs années. En effet, lors du Mercato dernier au mois de janvier, il y eut l’affaire de l’Ivoirien Elie Noises qui a paraphé un contrat à Boumerdès avant que Sandjak ne revienne de France et demande sa libération. Même l’ancien entraîneur de l’ES Tunis, Nabil Maâloul, avait déclaré lorsque l’Ivoirien était parti effectuer des tests avec le club en 2011, que le joueur n’avait rien à voir avec le football. «  C’est un joueur très limité qui ne mérite même pas d’être un garde matériel dans le club », disait-il à une chaîne de radio locale. Une année plus tard, le joueur arrive à la JSK et signe même un contrat avant que Sandjak ne dévoile toute l’affaire.  Ce n’est pas le cas, il y a eu également le Malien Dembélé recruté durant le mercato hivernal de 2011 et qui n’a joué que 45 minutes pendant toute la phase retour, en contrepartie de centaines de millions payés par le club. Tous ces cas cités traduisent le grand bricolage qui a cours au sein du club, notamment côté recrutement. Et le résultat est là le club n’a joué que les seconds rôles pendant trois saisons.  En plus des problèmes de recrutement, personne ne comprend non plus comment la JSK s’entraîne avec des équipements d’une toute autre marque, alors que le club a signé avec un représentant d’Adidas au mois de janvier dernier. Une anomalie qui confirme, on ne peut mieux, la légèreté avec laquelle le club est géré aujourd’hui.

R. B.

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