La Dépêche de Kabylie : M Benmerad, pourquoi avoir choisi la wilaya de Bouira pour organiser ce cycle de journée d’études ?
M. Benmerad : Nous n’avons pas choisi Bouira, mais la chaîne montagneuse du Djurdjura. Une chaîne qui englobe les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et une partie de Béjaïa. Notre objectif est de sortir du cadre du découpage administratif classique. Nous voulons nous ouvrir et enraciner une culture du territoire dans sa globalité.
Vous avez soulevé des inquiétudes à propos des l’équité du territoire.
Comment définissez-vous cette disparité?
Oui, effectivement, il y a une iniquité flagrante ! Tout ce qu’on peut faire en montage nous revient plus cher en matière de coûts. De ce fait, il y a toujours des faiblesses dans les réalisations d’infrastructures. Par conséquent, nous sommes en train de plancher à notre niveau sur les modalités de rééquilibrer la donne entre les zones urbaines et celles de montagnes.
Pour conclure, quelles sont vos aspirations, au terme de ces journées d’études ?
Ces journées d’études visent à sensibiliser aussi bien les autorités locales que les citoyens, sur l’urgence de la situation. Nous devons travailler ensemble dans le but de créer, optimiser et dégager une véritable stratégie à long terme, avec un objectif commun, celui de revaloriser les zones de montagne.
R. B.