Les organisateurs et le comité des fêtes de l’APC de Béjaïa ont prévu trois fenêtres de représentation, à savoir le théâtre régional, le stade scolaire et l’esplanade de la maison de la culture.
Plus de 70 chanteurs professionnels et amateurs se succèderont sur scène pendant les six jours que durera la onzième édition du festival de la chanson amazighe qui s’étalera du 15 au 20 du mois en cours, dira le président du comité des fêtes de Béjaïa lors d’une conférence de presse, animée, hier, au niveau de l’hôtel Brahimi. Six jours qui seront faits de chants, de musique et de compétition que les organisateurs ont voulu être, cette année, un hommage pour le chanteur, compositeur et ancien boxeur Khalil Tahar, dit Karim Tahar. L’enfant de Sidi Soufi, dans la haute ville de Béjaïa, après avoir sillonné le monde pour diffuser la musique kabyle, à laquelle il a apporté sa propre touche de modernité est de retour parmi les siens, pour prendre part à l’une des plus grandes manifestations artistiques de la wilaya de Béjaïa. Les organisateurs et le comité des fêtes et l’APC de Béjaïa ont prévu trois fenêtres de représentation, à savoir le théâtre régional, le stade scolaire et l’esplanade de la maison de la culture. Comme à chaque édition, en plus d’offrir au public Béjaoui une distraction et des soirées ramadhanesques artistiques, le festival est une occasion de découvrir de nouveaux talents du chant, avec la mise en compétition d’une trentaine de jeunes amateurs, parmi lesquels germera, « peut-être », la perle rare. Les galas, répartis selon les styles sur les trois sites de représentations artistiques, seront ouverts au public à partir de 22 heures. Le public amateur de la musique populaire locale pourra se rendre au niveau du TRB où sont prévus des galas exclusivement chaâbi qui seront donnés par des chanteurs locaux et nationaux. Pour ceux qui préfèrent plutôt le folklore, les organisateurs ont pensé à consacrer toute une tribune pour ce style aimé par le public. C’est au niveau de l’esplanade de la maison de la culture que sont attendus des chanteurs et des groupes de folklore. Un peu plus loin, au niveau du stade scolaire, la musique classique cèdera sa place aux sonorités les plus actuelles, avec un programme à donner l’eau à la bouche pour les férus du rock, du Pop et du Rap qui profiteront d’une kyrielle d’artistes, à l’image du groupe SIMINOV, MDrap, Lihbérap, Farid Benahmed et le groupe Talsa. Sur ce site, les organisateurs, faut-il le souligner, n’ont pas lésiné sur les moyens pour garantir un son de qualité. Le public se laissera bercer par un son high-tech, une sonorisation dernière génération qui sera encadrée par deux ingénieurs de son. En outre, le programme prévoit des conférences qui auront lieu à partir de 22 heures au niveau de la grande salle du TRB, des chorales dont la mythique chorale Taos Amrouche d’Ighil Ali, une exposition artistique et photographique sur l’artiste Karim Tahar ainsi que des représentations artistiques de tous genres. Il est à signaler que les wilayas du sud algérien et de la région du M’Zab ne seront pas présentes à cet événement. « Cette année, on enregistre une absence quasi-totale de participants des wilayas du sud algérien et de la région du M’Zab. Une absence qui risque de régionaliser ce festival et le limiter aux seules wilayas kabyles », dira un organisateur.
M.H. Khodja

