Les apiculteurs se frottent les mains, cette année, à Iflissen. Contrairement à l’année passée,la récolte du miel est des plus encourageantes et satisfaisantes.
Les abeilles ont produit une quantité de miel qui est vraiment à la hauteur des apiculteurs qui ont trimé à la langue de l’année, ce qui leur a, d’ailleurs, rendu le sourire après une année de disette. Des quantités allant de 10 à 18 litres sont produites en moyenne par chaque ruche et parfois plus dans certains endroits. Alors que, l’année précédente, certaines ruches n’ont emmagasiné aucune goutte de miel. La campagne de la récolte, de ce produit alimentaire le plus chère sur les étals, bat son plein dans cette région, en dépit de la vague caniculaire qui souffle sur la région et le début de mois de Ramadhan. Le travail de la récolte est le plus dur dans l’activité d’apiculture. Ça demande trop de concentration et de la maîtrise des techniques de récolte pour ne pas causer de dégâts aux essaims. Les raisons de cette récolte encourageante sont diverses, selon les habitants de cette localité de la Kabylie Maritime. Les abeilles ont été épargnées de maladies dévastatrices et aussi par la saison hivernale qui était pluvieuse. Par contre, les incendies demeurent l’ennemi numéro un des abeilles. Des dégâts considérables ont été causés, l’année passée, aux apiculteurs de la région d’Iflissen par les foyers d’incendie, qui ont touché fortement la région. L’autre problème auxquels sont confrontés les producteurs du miel, est l’écoulement de la marchandise. En plus de sa cherté pas moins de 2000 dinars le litre, les acheteurs ne font pas confiance aux vendeurs de miel, à cause de la multiplication des arnaqueurs. Cette activité pratiqué depuis fort longtemps dans la région, connaît un essor considérable, ces dernières années, et les habitants de la région lui accordent, notamment les jeunes, un intérêt particulier. Certaines familles se sont même spécialisées dans le domaine que l’activité de l’apiculture est devenue leur seule source de revenue. En dépit des difficultés rencontrées sur le terrain et auxquelles font face, l’activité a sensiblement développée.
Zahir Fellas