Rush sur les sources naturelles

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Les sources naturelles, sises sur les hauteurs de Saharidj, à l’instar de Thala Larbâa dans le vieux Saharidj, El Ainser N’Aït Ali Outhemime, en bordure de la RN30, El Ainser Guidaouen à proximité d’Imesdhourar, Thala Rana ou enfin Thala N’Vouhrev au village Ivelvaren, ont été prises d’assaut dès les premiers jours du Ramadhan, à cause de la bonne qualité de leur eau. En effet, de longues files de véhicules stationnent aux alentours de ces fontaines situées en plein milieu de paysages paradisiaques. Ceux qui viennent pour s’approvisionner en eau potable ne se pressent pas de quitter les lieux. Ils préfèrent passer plus de temps pour profiter de la fraîcheur qui y règne et les décors naturels féeriques de ces régions montagneuses. Les citoyens qui y viennent pour s’approvisionner en eau ou tout simplement pour admirer les paysages, ne se dispersent qu’à quelques minutes de l’Adhan. Il est à signaler que l’ensemble de ces fontaines ont un débit d’eau assez important. D’ailleurs, les eaux de Thala Rana et de Thala N’Vouhrev ont été acheminées, durant l’occupation coloniale, jusqu’à M’Chedallah pour alimenter les foyers des colons installés dans l’ex-maillot. À l’heure actuelle, l’eau de ces deux sources part inutilement dans des ravins. Les canaux de transport d’eau sont complètement hors d’usage, faute d’entretien. Même les autres sources précitées ne sont pas exploitées. Il n’y a que quelques abreuvoirs réalisés çà et là dans les nombreux programmes de soutien à l’élevage et l’agriculture de montagne et qui servent aux cheptels bovins, ovins et caprins. Notons, enfin, que dans la même commune de Saharidj, les citoyens originaires du âarch Iwakouren, résidant à Raffour, dans la commune de M’Chedallah, ont dans chacun des deux de leurs ancien villages, Ighzer et Thadarth Lejdid, une fontaine qui attire, notamment en ce mois de Ramadhan, une foule nombreuse.

Oulaid Soualah

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