Prolifération de moustiques en ville

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Les conditions d’hygiène déplorables dans lesquelles se trouvent certaines cités de la ville d’Aïn-Bessem, favorisent la prolifération des moustiques. Ces insectes, qui prospèrent durant toute l’année, surtout en période estivale, dégradent le cadre de vie des citoyens. En particulier les résidents des cités de l’indépendance, les 200 logements et de l’Ecotec qui se plaignent de la «férocité» de ces bestioles. L’APC avait l’habitude, en cette période de l’année, d’entamer une campagne de démoustication à travers la ville. Mais, cette année, cette opération tarde à venir. Les moustiques qui trouvent à merveille leur compte, durant chaque saison estivale, en se reproduisant avec la vitesse de la «lumière», envahissent, depuis le début de l’été plusieurs cités et agglomérations de la ville rendant, ainsi, les nuits des riverains insupportables et désagréables. Les causes de cet «envahissement» demeurent multiples. À commencer par les ordures qui jonchent les espaces de nos quartiers, créant un endroit propice pour la reproduction de ces insectes «embêtants», souvent dangereux et provoquant de graves maladies comme la leishmaniose. D’autre part, les caves des bâtiments constituent également un endroit de prédilection pour ces insectes et qui sont, dans la plupart des cas, submergées par les égouts. «Nos caves regorgent d’égouts. Les moustiques et les rats y trouvent vraiment leur compte. Ils font un ravage au niveau de notre quartier», nous dira un habitant de la cité 200 logements de la nouvelle ville. «Mes enfants passent la soirée à chasser les moustiques à l’aide d’un chiffon, mais cela n’a rien apporté. D’ailleurs, la plupart de ces insectes demeurent invisibles et occupent le terrain une fois la lumière éteinte. Franchement, avec cette méthode, ils ne font que salir les murs et les plafonds avec du sang», dira une habitante de la cité les tours. Donc, l’unique solution à ce calvaire est le civisme. C’est-à-dire, ne pas jeter les ordures n’importe où et à n’importe quel moment. L’eau du parterre et du ménage ne doit pas aussi être balancée à partir des balcons, car cela crée des poches d’eaux stagnantes au-dessous des fenêtres favorisant davantage la naissance des moustiques. Les services de l’APC d’Aïn-Bessem doivent, pour leur part, privilégier la politique de l’hygiène et de l’assainissement puisque cette assemblée chapeaute une localité connue pour ses nombreux bâtiments et ses cités dortoirs qui ne cessent de se dégrader. D’autre part, les sous-sols des bâtiments doivent être également vidés des égouts et des eaux stagnantes, sources par excellence de l’invasion des moustiques ainsi que d’autres bestioles.    

O. K

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