De la pénurie d’eau potable, aux chutes récurrentes de tension électrique, en passant par le manque presque quotidien du lait de sachet et du pain, les habitants de cette ville touristique ont vécu, tout au long de ce mois de carême qui s’achève, un calvaire au quotidien. Ainsi, la distribution d’eau fut des plus aléatoires. Le défilé des jerricans n’a pas cessé. « Nous n’avons eu droit qu’à 1 heure d’eau chaque matin. Une quantité qui ne suffit aucunement à nos besoins », explique un habitant de la cité des palmiers. Ce dernier soulève également la défaillance de l’éclairage public et les difficultés qu’ont eues les habitants à évoluer dans les ruelles. A la cité des 215 Lgts, les robinets des étages supérieurs sont à sec depuis plusieurs jours. A ce manque d’eau s’ajoutent les chutes de tension électrique, à chaque fois que la température augmente. Cette situation a également pénalisé les unités de production et les commerçants, qui ont parfois été contraints de baisser le rideau. La saison estivale est encore longue, et les citoyens redoutent l’après Aïd, qui verra le rush de milliers d’estivants
Salim Nasri