Il y’avait beaucoup d’émotion mais aussi de colère à l’enterrement du jeune policier du village qui a été parmi les victimes de l’attentat d’Azeffoun, la veille de l’Aïd.
C’était la grande consternation, en effet. Aux alentours de midi, le cimetière du village était noir de monde. Dans la foule, on distinguait le chef de daïra de Tizi-Rached qu’ont dit représentait le wali qui lui s’était déplacé au soir même de l’attentat à Azeffoun en compagnie du chef de sûreté de wilaya. Ce dernier était venu à l’enterrement à la tête d’une importante délégation de la police. Il y avait aussi les maires d’Aït Oumalou, d’irdjen, de Larbaâ N’Ath Irrathen. D’autres personnalités de divers horizons ont également tenu à marquer leurs présences, comme le directeur général du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou ou ont été évacuées les dépouilles des trois victimes le jour de l’attentat, Hamid Lounaouci et d’autres centaines d’anonymes… Tous sont venus accompagner le défunt Hamadou Ramdhane à sa dernière demeure. Le défunt avait 39 ans. Ses frères étaient inconsolables. Une minute de silence a été observée avant que le chef de la sûreté de Larbaâ N’Ath Irathen ne procède à la lecture de l’oraison funèbre. L’emblème national sera alors remis aux frères du défunt avant la mise à terre de ce dernier. A noter que les corps des deux autres victimes de l’attentat, originaire de Béjaïa et de Batna, ont été également acheminés la veille dans leurs localités respectives pour être remis à la famille par d’importante délégation de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou. Les trois corps étaient gardés à la morgue du CHU de Tizi-Ouzou ou ils ont été acheminés juste après l’attentat. Pour rappel Trois policiers ont été tués, la veille de l’Aïd, dans une attaque terroriste perpétrée, peu avant le F’tour, à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il était 19h30 environ, lorsque des coups de feu ont été entendus au centre-ville, près de l’hôpital et du CFPA. Une patrouille de police venait de tomber dans une embuscade que lui ont tendue des individus armés. Un violent accrochage s’en est suivi avec la riposte des policiers. Dans la fusillade un des sanguinaires sera abattu. Nos sources rapportent que l’accrochage a duré quelques minutes avant que les assaillants ne disparaissent dans la nature. Une vaste opération de recherche fut immédiatement enclenchée par les forces de sécurité. Et jusqu’à hier en fin de journée, le ratissage se poursuivait encore. Un renfort des forces combinées de l’armée et de la gendarmerie a été très vite envoyé dans la région. La ville d’azeffoun a été bouclée. Il y avait même en appui un soutien aérien d’hélicoptère de guère de l’ANP. Aucun bilan n’a encore filtré toutefois sur l’opération.
M.O.B et Youcef Ziad.