En Bref…

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Pénurie de pain et de légumes

Durant la deuxième journée de l’Aïd, les Bouiris qui se sont rendus au marché couvert de la ville, sont sortis bredouilles. Et pour cause, tous les étals qui y sont installés, étaient vides. Même constat a été signalé au marché de proximité de Draa El Bordj. Ainsi, les citoyens, qui n’avaient pas pris leurs précautions la veille de l’Aïd, encouraient le risque de se rabattre sur les repas froids. Il n’y avait pas que les marchands de légumes qui avaient pris leur journée. Des boulangeries aussi n’avaient pas ouvert leurs portes le vendredi. Pour s’approvisionner en pain, il faut faire le tour de la ville dans l’espoir d’en trouver celui de la veille dans l’une des rares boutiques d’alimentation générale ouvertes. En effet, durant la deuxième journée de l’Aïd, il n’y avait que des fruits de saison exposés sur les trottoirs et dans les grands marchés couverts.  Le lait en sachet, lui aussi, s’est fait rare durant les deux journées de la fête de l’Aïd. Les citoyens ont été obligés de passer au plan B.

S.O.A.

La placette, lieu de prédilection des enfants

La placette Emir Abdelkader de la ville de Aïn Bessem, 25 kilomètres au sud de Bouira, a été prise d’assaut part les enfants, comme c’est le cas durant chaque fête de l’Aïd. Pour la circonstance, l’espace en question devient un véritable marché pour enfants. Les plus grands parmi ces derniers proposent des « tours » en bicyclette moyennant plus ou moins dix dinars. D’autres, ils ne sont pas nombreux, mettent à la disposition de leurs « clients » des motocyclettes. C’est le cas du jeune duo Idir et Anzar qui nous ont affirmé que leur recette a dépassé les 6 000 dinars en deux jours de prestation de service. D’autres enfants revendent des limonades aux chérubins. 

S.O.A.

Aïn Laoui -Aïn El Hadjar

Manque de transport !

Le transport de voyageur n’a pas été au rendez-vous vendredi dernier qui a coïncidé avec la deuxième journée de l’Aïd. C’est du moins dans les localités des communes de Aïn Laoui et de Aïn El Hadjar, au sud de Bouira. Ainsi, les voyageurs de ces localités étaient obligés de se rapprocher de la RN18 pour attendre un éventuel passage d’un « fourgon » ou de faire le stop. Il faut dire aussi que d’habitude le transport de voyageurs est relativement moins présent les vendredis, surtout les après-midi.                          

S.O.A.

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