A peine élue, la nouvelle Assemblée populaire communale risque tout simplement de connaître une situation des plus inextricables. Pour mémoire, aucune formation politique présente dans la course dans cette municipalité n’a pu obtenir de majorité absolue. Si le FFS est arrivé en tête des suffrages exprimés, avec 05 sièges, il n’en demeure pas moins que ce nombre ne lui suffit pas pour gérer, à lui seul, les affaires de la collectivité. Par conséquent, il lui est imposé de faire alliance soit avec le FLN qui compte 04 sièges, soit former encore avec le RND qui lui en compte 02 ou alors avec deux partis à la fois pour une sorte d’exécutif “d’union communale”. Mais pour l’heure, seuls les élus du FLN et du RND ont pu se rencontrer et se concerter et tout porte à croire que les deux partis de l’Alliance présidentielle vont s’unir pour faire bloc ensemble, mais cette perspective, si elle venait à se concrétiser, donnera un coup fatal au FFS qui se trouvera ainsi incapable de gérer le moindre dossier à l’APC.En tout état de cause, le plus vieux parti d’opposition n’a, pour l’heure, entamé aucun travail de tractation quoique, à vrai dire, il lui appartient, de prime abord, d’initier les pourparlers pour la constitution d’une majorité absolue et par ricochet d’un exécutif en mesure de chasser toutes les appréhensions de la population de Maâtkas au sujet d’un éventuel blocage de l’APC.
Idir Lounès