Le manque de personnel qualifié réduit les services

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Les radiologues, notamment, font cruellement défaut dans les polycliniques d’Ahnif, Ath Mansour et d’Aghbalou.

Un manque qui réduit sensiblement les prestations de services de ces structures de la santé implantées dans des lieux stratégiques, soit dans des endroits à fortes concentrations démographiques. De plus, ces radiologues, en raison des risques de manipulation des appareils qui fonctionnent aux rayons X, ne travaillent que 06 heures par jour. À cela s’ajoute la mise en service pour bientôt de 02 autres polycliniques dotées de radiologie. Celle de Chorfa, dont les travaux de rénovation seront menés à termes dans quelques mois et celle de Saharidj dont les travaux de réalisation ont démarré récemment. Ce qui ne ferait qu’accentuer le manque en radiologues pénalisant la population de ces deux communes qui abritent pas moins de 25 000 habitants. Un manque en effectif qui n’aurait pas lieu si l’on avait envisagé d’introduire la branche radiologie à l’école paramédicale de Sour El Ghozlane qui vient de surcroit d’accéder au statut d’institut à part entière, selon un cadre de l’EPSP d’Ahnif qui affirme que cette institution (l’EPSP) accuse un autre déficit en effectif des laborantins alors que chacun de ces deux services de radiologie et laboratoire sont dotés des équipements flambants neufs et model moderne dernier cri, dans chacune des polycliniques. Un matériel médical sophistiqué des plus coûteux payé rubis sur ongle et qui risque de se rouiller sans profiter aux malades. Notons, enfin, que les structures de la santé au niveau de la wilaya de Bouira se plaignent aussi d’une mauvaise répartition des spécialistes, notamment les gynécologues. Un fait porté à la connaissance de toutes les autorités concernées, depuis plusieurs années, sans pour autant que cet épineux problème ne soit solutionné. Les malades, quant à eux, continuent à vivre le calvaire des évacuations hors wilaya.

O. S.

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