Des élus FFS fustigent le maire RCD

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Les élus FFS de l’assemblée populaire communalede Tizi N’Tléta pointe du doigt la gestion des affaires de la commune par le maire.

Ils affirment, en effet, dans une déclaration rendue public, avant hier, se démarquer « des gesticulations » de ce dernier.  Dans le document, signé par cinq élus du Front des forces socialistes au sein de la commune, dont nous détenons une copie, ces contestataires exigent au maire « d’appliquer la réglementation en vigueur et le respect du code communal ». Une primauté pour eux qui sera marquée par des « réunions des commissions, convocation conformément au code communal, faire participer les élus FFS à la gestion des affaires de la commune, la remise des PV (minute) aux élus du parti d’opposition ». Dans ledit document, le maire, issu du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), est accusé de faire « des agissements néfastes et irresponsables depuis son installation ». Ce qui « agace les élus FFS qui le dénoncent énergiquement. De nombreux autres points ont été signalés. Dans un premier temps, les signataires soulèvent « l’opération de distribution des colis alimentaires qui s’est effectuée sans consultation de la commission sociale », soulignant, au passage, que  » l’exécutif a fait son choix du fournisseur de manière illégale (infraction du code communal) ». Pour les élus FFS, il ne s’agit que de « mépris à l’égard de la population de Tizi N’Tléta ». On note, en effet, dans la missive que  » la population de Tizi N’Tléta n’est pas épargnée du mépris de cet intrus (président de l’APC). Il l’a invité pour soi-disant l’installation du conseil consultatif qui ne verra jamais le jour ! ». Un peu plus loin, les signataires de la déclaration affirment :  » Après huit mois de sa gestion, nous, élus FFS, jugeons que l’état des lieux est tel qu’il était. Les citoyens sont encore confrontés aux supplices au quotidien ». Ils mettent en avant certains problèmes qui continuent d’envenimer la vie des habitants de ladite région. D’après eux, « les carences sont énormes. Les insuffisances sont constatées ici et là. La population vit au rythme des pénuries d’eau potable (les travaux du nouveau réseau en PDH sont tout simplement bâclés). Il y a des quartiers qui ne sont pas encore électrifiés », écrivent-ils tout en illustrant leurs dires par les villages Cheurfa, Aït El Hadj Ali, Ighil Imoula et Aït Abdelmoumène. Les protestataires assurent aussi que « la maison de jeunes de Cheurfa est fermée depuis des années. Trois foyers de jeunes, relevant des villages Aït El Hadj Ali, Tassoukit et Taddart Oufella, sont non opérationnels. Réseau routier lamentable, ni fibre optique, ni les 512 lignes accordées au village Cheurfa, éclairage publique défaillant, des décharges sauvages poussent comme des champignons, locaux commerciaux ne sont pas encore attribués…. ».  La manière avec laquelle est faite l’ouverture des pistes dans des quartiers, ayant bénéficié de projets dans le cadre du PPDRI, a été également signalée dans le même document.  Tout a été effectué sans se refaire au tracé et sans consultations au préalable. Ce qui a engendré des conflits entre les citoyens. « Ceci semble obéir aux pressions et aux recommandations de personnes occultes… », lit-on dans le communiqué. Pour les signataires, « cette vision ne répond à aucune approche de développement, mais beaucoup plus à une vision clientéliste pour services rendus lors de la compagne électorale ». Les cinq signataires accusent, par la suite, l’exécutif  » de donner la priorité pour l’achat de véhicule 4/4 qui circule jour et nuit en dehors des heures de services. Il a été même vu dans des cortèges des fêtes !!! ». Ils vont jusqu’à dire : « le premier magistrat a qualifié la gestion de l’ancienne assemblée de « folklorique », alors que la sienne est devenue une risée populaire ». Affirmant au passage que « l’autre objectif de ce maire RCD n’est autre que de dénigrer le FFS », assurant l’existence « de menaces de sanctions exercées sur le personnel qui oserait offrir des données aux élus du vieux parti de l’opposition. Ajouter à cela, l’incitation d’un élu FFS à la démission dans l’objectif est d’isoler notre parti dans un seul village » notent-ils.  

T. Ch.

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