Ce n’est pas encore réglé à Leader Meuble

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Une des revendications principales des travailleurs grévistes à l’usine de fabrication de meubles de Taboukert, « Leader Meuble », a été satisfaite. En effet, et à en croire les affirmations du vice-président du comité de participation (Cp) au sein de cette usine, M. Achar Djamal, contacté par téléphone avant-hier, l’union locale de l’UGTA a procédé récemment, à la suspension de la section syndicale de l’unité. Chose réclamée par les grévistes qui accusent ces représentants syndicaux de tous les maux et problèmes dont souffrent l’usine et les travailleurs. Depuis le début de la grève, les manifestants ne cessent de réclamer une assemblée générale, seule issue selon eux pour réclamer le bilan de la dite section syndicale. D’après eux et selon les statuts syndicaux en vigueur, « une assemblée générale doit se tenir tous les six mois. La dernière AG remonte au mois de septembre dernier, et depuis, plus rien ». Voilà en faite l’autre doléance insatisfaite qui a amené les travailleurs à prolonger leur mouvement de grève depuis le 11 août dernier. L’union locale qui s’est réunie, jeudi dernier, a donc décidé la suspension de la section syndicale de « Leader Meuble », en attendant, souligne l’orateur lui aussi gréviste, sa destitution complète. Les protestataires, qui ont affirmé avoir été « trahis par la section syndicale et les délégués du personnel que nous avons malheureusement nous-même installé », se sont  réjouis de cette première victoire. Il n’en demeure pas moins que la détermination des protestataires à faire valoir leurs autres doléances « reste intacte ». En effet, même si la grève de la faim, menée par certains volontaires, ayant duré plus de deux semaines, ait été suspendue, après l’intervention de la section locale de l’UGTA, affirme le SG du Cp, le mot d’ordre de grève illimitée tient toujours. Pour rappel, cinq d’entre les protestataires ont entrepris, en plus de la grève illimitée, la grève de la faim. Une action qui a été interrompue le 27 août dernier, d’après les affirmations de M. Achar. Reste ce refus persistant de ces employés à rejoindre leurs postes de travail respectifs. Aujourd’hui, ils entament leur 26ème jours de grève. Le maintien de la grève à pour but « d’imposer notre plate-forme de revendications. De nombreux autres points, soulevés par les grévistes, doivent être pris en charge, » souligne le gréviste contacté. Une chose est sûre, ces travailleurs qui ont décidé de maintenir la pression, affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur mouvement.

T. Ch.

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