L’entreprise turque réalisatrice du barrage de Souk N’Téta, dans la commune de Tadmaït, daïra de Draâ Ben Khedda, a tenté dans la matinée d’hier, de s’installer sur le site, pour un éventuel lancement des travaux du barrage. Mais en vain ! Elle a buté encore une fois, contre la détermination d’une dizaine de jeunes, qualifiés de « perturbateurs », qui refusent toute installation de ladite entreprise, « sans que des garanties ne soient données par le wali concernant notre problème », nous avance l’un d’eux. « Nous voulons des F3, comme proposé dès le départ, par l’association aux autorités. Ces dernières avaient accepté cette revendication, il y a quelques mois, avant la suspension des indemnités d’expropriation par le Wali ! ». Un autre jeune poursuit : « Si l’administration ne respecte pas ses engagements, ce n’est pas de notre faute ». En attendant, le projet du barrage accuse d’énormes retards, avant même qu’il ne soit entamé. Selon une indiscrétion, le chef de projet aurait été malmené par un groupe de jeunes « connus par les autorités et par les services de sécurité ». Quant à l’association des expropriés, elle se démarque de cette violence, tout en avouant son impuissance : « Nous ne sommes pas des policiers pour assurer ni l’ordre, ni la sécurité ! », a déclaré son président.
Arous Touil