Les opposants à l'exploitation de la carrière du «Piton» persistent

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Les opposants à l’exploitation de la carrière du Piton, dans la commune d’Akbou, ne décolèrent pas ! En effet, la RN26 a été encore fermée à la circulation, hier, deuxième jour de protestation des habitants de plusieurs quartiers de la municipalité. Les manifestants n’ont qu’un seul mot d’ordre: « la fermeture immédiate de cette carrière ». C’est, en effet, plus de quatre quartiers qui souffrent des effets « néfastes » de cette carrière « indésirable ». Le plus proche, c’est le quartier dit « Iskounène », et d’autres comme une partie d’Arafou, le Piton, Sonatrach et enfin Bouzeroual. Leurs habitants menacent de tenir leur action jusqu’à satisfaction de leur revendication. Le déplacement du chef de daïra, accompagné du vice P/APC d’Akbou, M. Iskounène, des officiers de police et de gendarmerie nationale pour trouver un terrain d’entente avec les protestataires a été vain. Le directeur de SOMACOB, l’une des entreprises qui exploitent le gisement et un autre privé se sont engagés, selon le vice P/APC, à arrêter les travaux jusqu’à mercredi. Le jour où une réunion, à laquelle devrait prendre part une commission de wilaya ainsi que d’autres parties en conflit, devrait être tenue. Néanmoins, les émissaires ont été surpris par des frondeurs déterminés à continuer leur action jusqu’à «l’arrêt immédiat » des explosions.  Il est à noter que ce problème ne date pas d’aujourd’hui. En 2011, ces mêmes citoyens ont, faut-il le rappeler, fermé la RN26 et ont saisi les hautes autorités du pays. Selon les aveux même de M. Iskounène, la DMI et d’autres services ont exigé un rapport de CTC (Contrôle Technique de Catastrophe) pour constater les effets des déflagrations, pour une éventuelle indemnisation. Plusieurs habitations ont, en effet, subi des dégâts matériels, selon une affiche rendue publique, le 06 septembre dernier, par un collectif de ces quartiers qui signale aussi les retombées négatives de ces explosions sur la santé des citoyens, notamment les asthmatiques. Ce dernier a appelé à une grande mobilisation des citoyens afin de dire « halte » à ce marasme ». Une grève générale a été également prévue jusqu’à l’arrêt immédiat de cette mine, selon le document.

Menad Chalal

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