L’UNPEF fixe un ultimatum

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Une semaine après la rentrée scolaire, le spectre de la grève revient de nouveau. En effet, l’union nationale des professeurs de l’Éducation et de la Formation (UNPEF) menace de recourir à la protestation, si la tutelle ne prend pas en charge ses revendications avant la fin du mois courant. De ce fait, les travailleurs du secteur accordent un ultimatum de 15 jours au département de Baba Ahmed, afin de mettre en place des solutions adéquates à leurs doléances. « Si le syndicat n’obtient pas de résultats positifs, après la prochaine réunion avec les représentants du ministère de la Tutelle, on va reprendre le chemin de la contestation », a affirmé hier, M. Messoud Amraoui, le chargé de communication au sein de l’UNPEF. Dans un communiqué rendu public, à l’issue de la réunion de son bureau national, la fin de la semaine écoulée, la même organisation syndicale a souligné que, « cette rentrée scolaire est marquée par de mauvaises conditions sociales et éducatives, notamment face à la non-concrétisation des PV signés avec le ministère de l’Éducation nationale », a indiqué l’UNPEF. Celui-ci a tenu à mettre en avant l’importance de la participation des syndicats autonomes à la tripartite « puisqu’ils sont des partenaires sociaux et ils sont les véritables représentants des travailleurs », a noté le même communiqué. Par ailleurs, le même syndicat appelle le département de Baba Ahmed à ouvrir le dossier de la réforme du système éducatif et la révision des activités préscolaires. Il plaide, également, pour la révision du décret exécutif 315/08 amendé par le texte 240/12, portant sur le statut particulier des personnels de l’Éducation nationale, « afin de garantir les droits des travailleurs », a noté la même source. Le dossier des corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de prévention, est parmi les points qui créent litige entre l’UNPEF et le département de la tutelle. « Cette catégorie de fonctionnaires dont les salaires sont minables fait l’objet d’une marginalisation. Le régime indemnitaire des corps communs et les OP doit être révisé », précise le même document. Le syndicat de Sadek Dziri réclame aussi l’application de la loi 88/07 concernant la médecine du travail, la mise en place des postes aménagés et la baisse de l’IRG.

Samira Saïdj

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