La commune de Boghni connaît ces derniers mois une grande stagnation dans tout ce qui a trait au développement de la collectivité. Et pour cause, actuellement, aucune opération n’est en cours, pour au moins faire croire aux citoyens, qu’il y a un semblant d’activité. Même la régie communale, par manque d’organisation et de moyens, n’intervient que rarement sur le terrain. Et pourtant, l’état de la voirie et de l’environnement en général, incite à déployer plus d’efforts pour remédier à certaines situations jugées inquiétantes comme l’insalubrité dans le marché hebdomadaire et la dégradation du réseau routier. Ainsi, à cause de cette situation, le citoyen s’est retrouvé dans l’expectative ne comprenant pas ce qui arrive à leur commune d’autant que par le passé Boghni était très active. Mais y a-t-il une explication à cela ? Pour la population, il n’y a point de doute. Les seuls responsables sont les anciens élus lesquels, par leur gestion, ont créé cet état de blocage en se désintéressant totalement de la prise en charge réelle des problèmes des citoyens. De l’autre côté, l’administration est montrée du doigt pour expliquer les échecs répétitifs de gestion. Tout cela est argumenté par le manque de crédit, la baisse de l’assiette fiscale, l’absence de projets sectoriels et la diminution des sommes allouées dans le cadre des PCD. Pour preuve, cette année, le montant accordé à l’APC pour le développement n’a pas dépassé 5 millions de dinars. En somme, entre la responsabilité des uns et des autres, la nouvelle équipe appelée à diriger les affaires de la municipalité aura du pain sur la planche pour redresser un tant soit peu la situation dans laquelle se débat Boghni, voilà maintenant plus d’une décennie.
M. Haddadi