L’opinion publique locale dans la commune de Maâtkas n’a pas encore cessé de commenter ces résultats des élections partielles du 24 novembre, particulièrement dans la collectivité où aucun parti n’a pu décrocher de majorité confortable à même de gérer en “solo” les affaires de la municipalité. Pour l’heure, c’est le black-out total qui est observé chez ces formations politiques qui se sont partagées les 11 sièges de l’APC avec une légère avance pour le FFS qui a obtenu 5 sièges suivi du FLN et puis du RND avec respectivement 4 et 2 sièges. Des réunions partisanes incessantes ont eu lieu ces jours-ci et tout le monde est impatient de lire les déclarations officielles des uns et des autres, très attendues ! Si pour les 6 élus du FLN et du RND, des pourparlers préliminaires ont eu déjà lieu, alliance présidentielle oblige, il n’en demeure pas moins que chez le plus vieux parti d’opposition, c’est une sorte de silence radio qui est observé. “Nous sommes en train d’attendre les instructions de la direction de notre parti où une commission a été installée pour ce faire !”, dira un élu du FFS. Pourtant, c’est à ce parti qu’échoit l’intention d’entamer la négociation et pour l’heure on ignore si le FFS tendra la perche au FLN ou alors au RND pour l’alliance qu’il envisagera. A moins donc d’une sorte d’exécutif “d’union communale” où les trois tendances se partageraient les parts avec celui de la présidence qui reviendrait de droit à la formation d’Aït Ahmed dès lors qu’elle détient la majorité relative. En somme, le suspense est toujours maintenu et une bonne partie de l’opinion appréhende sérieusement un blocage de l’APC et il est donc souhaité un vif compromis pour éviter que la population soit prise en otage pour peu que les élus ne restent pas figés dans leurs positions partisanes. Nous y reviendrons !
Idir Lounès
