Le problème du manque d'eau se pose avec acuité, depuis plusieurs mois, dans la daïra d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira .
Ainsi et en dépit d’une pluviométrie exceptionnelle enregistrée cette année, où le taux de remplissage du barrage Oued Lek’hal est passé à presque 85%, la commune d’Aïn Bessam ne cesse de connaître, ces derniers jours, des perturbations dans la distribution d’eau potable. En effet, les citoyens de plusieurs localités, notamment ceux du centre-ville, ont été surpris de voir leur robinet couler quelques heures seulement par jour alors qu’ils pensaient être à l’abri d’une quelconque pénurie d’eau, du moins pour cette année. Surpris par ces restrictions, des citoyens n’ont pas hésité à dénoncer et à exprimer leur inquiétude sur ces coupures devenues, de plus en plus, fréquentes et régulières. « On ne peut pas se programmer pour laver le linge ou prendre des douches puisque ce rationnement, s’il existe, n’a pas d’horaire fixe. D’ailleurs, nous sommes toujours obligés de s’approvisionner des sources d’eau de la région ! », déplore un habitant du lotissement Aradh Saleh, qui s’interroge aussi sur le manque d’informations de l’ADE au sujet de ces mesures qui pénalisent les ménages : « Les services de l’ADE doivent, au moins, informer, à l’avance, par voix de communiqués, les riverains des coupures d’eau, et ce, pour nous permettre de prendre nos précautions à l’avance et nous éviter le calvaire à la recherche d’eau ! ». Contacté par nos soins, les responsables de l’unité de l’ADE d’Aïn Bessam expliquent cette situation par le lancement des travaux de renouvellement du réseau d’AEP, en prévision du raccordement de la localité aux eaux du barrage Koudiet Acerdoun. Ces services assurent qu’une plage horaire sera portée à la connaissance de la population.
Oussama K.