Des lacunes à combler

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Que serait la scolarité des élèves, issus de familles démunies, s’il n’y avait pas cette solidarité qui marque la rentrée scolaire de chaque année? En tout cas, à l’école primaire « Safia Ali », sise au chef-lieu communal d’Ath Mansour, les élèves nécessiteux ont été pris en charge et ont bénéficié de différentes aides octroyées par l’État. Ainsi, selon le directeur de cette école, ce sont quelque 218 élèves sur les 350 que compte l’école qui ont bénéficié de l’allocation scolaire de 3 000 DA. Concernant le livre scolaire, quelque 235 élèves ont reçu des livres gratuitement, ajoute notre source. Et pour clore ce « chapitre » de solidarité agissante, la même école a été destinataire de 137 trousseaux scolaires, provenant de la wilaya et de l’APC d’Ath Mansour, lesquels ont été distribués aux élèves issus des couches défavorisées. Toutefois, malgré toute cette bonne volonté et solidarité l’école Ali Safia souffre de quelques problèmes structurels. Les sanitaires, comme nous l’avons constaté sont vétustes et les murs sont décrépis. L’eau des robinets coule directement au sol, car il n’y a pas de lavabos ! À la tombée de la pluie, nous dit le directeur, l’eau pénètre dans quelques salles de classes à cause de la défection de réseau d’évacuation des eaux pluviales. Mais ce qui a attitré notre attention, c’est l’état dégradé de la cour où les élèves, qui courent dans tous les sens à la récrée, risquent de se blesser en chutant, car la surface de cette cour est raboteuse et pleine de cailloux et autres graviers ! « Les parents d’élèves ont dû se solidariser avec quelques entrepreneurs de la région pour réfectionner la cour centrale, qui était impraticable. Nous avons pavé 100 m² et il reste encore beaucoup à faire ! », nous dit le président de l’association d’élèves de ladite école.

 Y. S.  

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