Un espace vert en perspective

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Il semble que beaucoup d’efforts sont consentis au niveau des communes sur instruction du wali, afin d’aménager des espaces verts délaissés durant des années. Ainsi, dans cette ville, après la prise en charge du jardin en face de la mairie, un autre projet dans le cadre de la préservation de l’environnement y est prévu. Il s’agit de l’aménagement d’un espace vert à côté du siège de la daïra. C’est du moins l’un des points inscrits à l’ordre du jour lors de la dernière délibération tenue, jeudi dernier, au siège de l’APC.  » C’est une opération, inscrite dans le cadre des PCD, octroyée à la commune, pour l’exercice en cours, sur décision du wali », nous dira un représentant de la société civile ayant assisté à ladite délibération ouverte au public. Selon la même source, la somme accordée pour sa réalisation est de cinq cents millions de centimes. Le terrain se trouve juste à quelques mètres de la CSP et le mémorial Ali Mellah. Certes, cette initiative réjouira beaucoup de personnes, mais il faut dire aussi, par ailleurs, que d’autres placettes ont besoin d’être prises en charge. Les parents d’élèves du CEM Saïd Boubaghla, en face du lotissement 5-Juillet, trouvent que l’espace devant ce collège est délaissé. « Il est devenu un parc de stationnement aux véhicules de gros tonnage et un entrepôt pour les divers gravats. Nous interpellons les autorités locales à mettre fin à ce laxisme, car il y va de la santé de nos enfants. La poussière arrive même dans les salles de cours. La direction de l’éducation est aussi interpellée pour intervenir « , fulmine ce représentant de l’association des parents d’élèves de ce collège. Et de poursuivre:  » il vaut mieux l’aménager en aire de jeu « . Dans cette même commune, un poumon de la ville est en train d’être agressé par des braconniers s’il convient de les nommer ainsi. Il s’agit d’Amalou n’ laâch, une dense forêt de plusieurs hectares dominée par des chênes-lièges, qui surplombe la ville.  » Des centaines d’arbres centenaires sont saccagées pour servir de pieds droits aux constructions. Peu avant l’indépendance, c’était là-bas qu’on passait nos journées. Il y avait même des enfants de colons. On y cherchait des nids d’oiseaux. Aujourd’hui, je peux vous dire que cette forêt a perdu une grande partie de ses arbres », se lamente cet ex-directeur d’école aujourd’hui en retraite. Ce sexagénaire signale aux responsables concernés qu’ils doivent intervenir pour préserver ce legs naturel.  » Pourquoi pas l’aménager et l’entretenir. Elle deviendra ainsi un lieu de villégiature et un site où les familles pourraient se rencontrer et se reposer en toute tranquillité », suggère notre interlocuteur.

A. O.

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