Ghermoul promet de “ressouder les rangs”

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Le dernier congrès de l’Union des écrivains algériens, tenu la semaine passée à Skikda, a porté à la tête de cette organisation l’écrivain Abdelaziz Ghermoul. Ce dernier succède à Azzedine Mihoubi qui a eu affaire à une fronde au sein de l’Union, alimentée par un clan qui conteste son autorité. D’ailleurs, le congrès de Skikda n’a pas totalement aplani les dissensions vécues par l’Union des écrivains algériens puisqu’un groupe de membre s’attelle à organiser un congrès-bis à Constantine. Le nouveau président juge que les résultats du congrès de Skikda sont “fructueux et au diapason de ce grand événement culturel dans le parcours de l’Union”; de même, ajoute-t-il, “l’Union des écrivains a surtout besoin de réformes et d’effort tendant à la réduction des divergences existant entre les écrivains, les amis et les sympathisants, je ferai tout mon possible pour faire reprendre aux choses leurs cours normal”.Abdelaziz Ghermoul est né le 17 novembre 1958 à Béni Fouda (Sétif). Il a fait ses études primaires et moyennes à El Eulma. Passera le bac en candidat libre et deux années à l’Institut de la littérature arabe à l’université d’Alger. Il a exercé à l’organe de l’UNJA, El Wihda puis au quotidien gouvernemental El Chaâb. Il a collaboré à plusieurs revues arabes et obtenu le Prix national de la nouvelle qui lui a été décerné par le ministère de l’Information en 1978. En 1982, il obtint le prix national de l’opérette. Ghermoul fait partie des membres fondateurs du quotidien El Khabar créé le premier novembre 1990 et y exerça comme rédacteur en chef entre 1991 et 1992.Il a publié, entre autres œuvres littéraires “Harat Taraf el Médina” (roman, 1982). “Maqama Leyliyya” (roman, 1993), et Rassoul El Matar (recueil de nouvelles, 1997).Rappelons que l’Union des écrivains algériens a eu pour premier président, après l’Indépendance, l’écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri. Ce dernier était entouré de Bachir Hadj Ali, Mourad Bourboune, Jean Sénac, Messaour Boulanouar, Kaddour M’hamsadji etc … Mammeri a démissionné de cette structure en 1963, après que, d’organisation culturelle et professionnelle, elle était passée comme organisation de “masse” sous la houlette du Parti unique.

Amar Naït Messaoud

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