L’Union générale des commerçants et artisans algériens appelle le ministère des Transports à mettre en place des listes de transporteurs chargés d’assurer le service durant l’Aïd.
Intervenant, lors d’un point de presse donné hier au siège de son organisation syndicale, le porte-parole de l’UGCAA a estimé que 2 millions de citoyens vont utiliser le transport en commun, durant les jours de l’Aïd. «On propose l’organisation d’une permanence des transporteurs, comme celle des commerçants, afin d’éviter l’anarchie qui s’installe au niveau de la gare routières et des stations de voyageurs durant les jours fériés », a plaidé M. Boulenouar, qui a tenu à suggérer, également, l’autorisation de changements des lignes dans les gare routières, « car, il n’y a pas un équilibre dans la couverture des destinations », a-t-il précisé. S’agissant de la permanence des commerçants, le porte-parole de l’UGCAA a souligné que le nombre a augmenté de 11%, par rapport à l’Aïd précédant. En effet, il a fait état de 14 146 commerçants, dont 1 286 à Alger, qui assureront le service durant les deux jours de l’Aïd. « Les représentants des directions du commerce des wilayas ont préparé les listes de tous les commerçants concernés par la permanence durant l’Aïd. Ces derniers en ont été déjà informés », a indiqué M. Boulenouar. Ainsi donc, et afin d’éviter la pénurie de pain durant ces deux jours, pas moins de 3 488 boulangers, dont 312 à Alger, sont chargés d’assurer la production de pain. «Les boulangers sont appelés à fabriquer 15 millions de baguettes de pain par jour, puisque les citoyens consomment plus du tiers de la quantité habituelle durant cette occasion », a-t-il dit. Et d’ajouter que « la vente du pain, à la veille de l’Aïd se fera jusqu’à 19heures ». Face à cet état de fait, l’UGCAA a mis en garde les commerçants contre le non-respect de la permanence. « Toutes les conditions sont réunies afin de garantir les services pour les consommateurs. Les commerçants qui ne respecteront pas leurs engagements risqueront la fermeture de leurs locaux durant 30 jours, ou le paiement d’une amende. L’UGCAA ne va, en aucun cas, les défendre », a conclu, M. Boulenouar.
Samira Saïdj

