Ce quartier tire son nom de l’une des toutes premières écoles françaises de la région de M’Chedallah, réalisée vers 1896 par l’administration des forces coloniales.
Un quartier du vieux Saharidj situé au nord du chef-lieu de la commune. Les résidents de ce quartier, environ 50 foyers, sont desservis par l’ancienne piste de quelques 800 m reliant l’ancienne école à la RN30. Une voie d’accès toujours à son état primitif, en terre battue, carrément impraticable durant les six mois des saisons humides. Voyant que l’ensemble des pistes autour de ce quartier ont bénéficié d’opérations d’aménagements pour les unes et de revêtement en bitume pour les autres, depuis 05 ans, alors que la leur continue à être superbement ignorée malgré les maintes requêtes verbales et écrites. Les résidents du quartier « Likoul Oufella » interpellent, ainsi, les autorités de wilaya sur cet état de fait qu’ils qualifient de « favoritisme dans la prise en charge des voies d’accès ». Ils disent ne pas comprendre le fait que de faramineuses enveloppes sont englouties dans des projets d’ouverture ou d’aménagement de pistes inutiles à travers la campagne, alors que leur route plus qu’indispensable tarde à bénéficier d’une quelconque opération de revêtement. Bien plus grave, le passage du réseau de gaz naturel le long de cette piste, depuis 02 ans, n’a fait qu’empirer son état. Ces mêmes citoyens affirment que cette route devient impraticable, dés les premières pluies de l’hiver, et pour les voitures et pour les écoliers du primaires.Notons enfin pour conclure, que cette école centenaire qui est un vestige historique non négligeable renfermant un pan entier de la mémoire collective, est dans le même état que cette piste squattée depuis une dizaine d’années. Un fait qui accélère son délabrement malgré des décisions de justice qui ordonnent l’expulsion des indus-occupants émises depuis plusieurs années par la cours de Bouira et qui ne sont pas exécutées à ce jour, selon plusieurs témoignages des voisins. Rappelons que cette école a continué à servir après l’indépendance jusqu’à 1974 avant d’être désaffectée par les services de l’éducation.
Oulaid Soualah

