Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) dénonce l’absence d’une quelconque volonté de dialogue chez le nouveau ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière. Joint par téléphone, le secrétaire général de ce syndicat, M. Lounes Ghachi, nous dira : « le nouveau ministre n’a pas appelé le personnel paramédical au dialogue, alors que plusieurs revendications socioprofessionnelles attendent d’être prises en charge par le son département ». Le SAP affiche néanmoins sa «disponibilité» à entamer des concertations avec le nouveau ministre de la Santé. « Nous avons adressé un courrier au premier responsable du secteur pour la prise en charge de nos revendications, et nous attendons d’être reçus par lui », nous a signifié le SG du SAP. De ce fait, le SAP appelle le ministère de tutelle à ouvrir les portes du dialogue dans les plus brefs délais, pour trouver une solution aux préoccupation des paramédicaux. Selon notre interlocuteur, « le personnel paramédical attend toujours l’application sur le terrain de son statut particulier ». Il ajoutera : « selon une source proche du ministère de tutelle, notre statut particulier devra être appliqué au mois de novembre prochain ». Dans le cas contraire, a-t-il indiqué le SAP convoquera son conseil national avant la fin du mois de novembre pour prendre les décisions qui s’imposent. Au sujet des revendications socioprofessionnelles, le SG du SAP appelle à la prise en charge des revendications contenues dans le statut, notamment celles liées à « la formation, les primes de permanence et de contagion et le régime indemnitaire ». La plate-forme de revendications des paramédicaux s’articule également autour de « l’application effective des acquis du statut particulier, à savoir le rattachement de la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (formation LMD), le respect du cahier des charges du ministère de tutelle et le respect des amendements apportés au statut, notamment le volet progression de carrière ». Le SAP réclame aussi « l’application des bonifications des postes supérieurs, la revalorisation des gardes payantes, la réintégration des cadres syndicaux suspendus, un salaire digne et une meilleure considération ». Ce syndicaliste a en outre insisté sur « la définition d’un barème de promotion propre à chaque grade ».
L.O.CH