La mairie de Feraoun, dans la daïra d’Amizour, a été fermée, hier, par les habitants du village Guendouz. Ils réclamaient la réhabilitation de la route qui dessert leur localité. Celle-ci se trouve dans un piteux état. L’un des protestataires nous précisera que plusieurs promesses leur ont été faites par les autorités locales. La route devait être revêtue en béton bitumé mais à ce jour, rien n’a été fait. Les élus communaux, quant à eux disent qu’ils sont dans l’incapacité de puiser dans le budget communal pour la réhabilitation de ladite route. Ils ajoutent que celle-ci devrait être prise en charge dans le cadre d’un budget sectoriel, tant la somme exigée par les travaux dépasse largement les capacités du budget alloué dans le cadre des programmes communaux de développement. En attendant, cela fait une année que les habitants de Feraoun ne cessent de revendiquer leur droit à une route praticable. Leur dernière action en date remonte au mois d’avril passé. Ils avaient fermé la route à la circulation, pour attirer l’attention des autorités sur leur calvaire quotidien. Le problème de réhabilitation du réseau routier ne se pose pas uniquement à Feraoun. Il touche toutes les contrées de la wilaya de Béjaïa, y compris le chef-lieu. D’ailleurs, les habitants du quartier de banlieue, Iheddaden Oufella, ne cessent de demander l’achèvement des travaux de réhabilitation de la route les reliant à la cité des 600 logements. Il semblerait, disent les autorités, que cela se fera dans les tout prochains mois, dès que le choix de l’entreprise réalisatrice sera effectué. L’appel d’offres a déjà été lancé.
A. G.