Le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) appelle le département de la tutelle à respecter les instructions du Premier ministre, concernant l’ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux. «Suite à la promulgation de la circulaire 184, en 18 juin 2013, par le Premier ministre, portant sur l’ouverture du dialogue social entre l’administration et les partenaires sociaux, le syndicat a gelé les actions de protestation et a appelé les établissements de la formation professionnelle à respecter cette instruction, mais en vain», lit-on dans le communiqué rendu public, par le SNTFP. Pire encore, le syndicat a estimé que, «l’une des directions de la formation professionnelle contactée, a menacé les travailleurs afin de les empêcher de rejoindre le syndicat», a noté le même communiqué. Dans ce sillage, ce dernier a tenu à pointer du doigt «le non respect du droit à l’activité syndicale, ce qui dégrade davantage la situation», selon la même source. Face à cet état de fait, la même organisation syndicale appelle le ministre de la Formation professionnelle à appliquer la circulaire du premier ministre, afin de trouver un terrain d’entente entre les travailleurs et les responsables. «Le dialogue est la seule voie qui permet d’étudier les revendications socioprofessionnelles des travailleurs et de mettre en place des solutions adéquates», ont indiqué les rédacteurs du ce document. Pour ce qui est des revendications mises en avant par les travailleurs de la formation professionnelle, figurent la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur. Ils réclament, également, la prime du sud et l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste de directeur de centre de formation, ainsi que la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs.
Samira Saïdj
