Le permis de conduire en une journée

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Le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a donné hier, des instructions fermes aux chefs de daïras, pour une meilleure prise en charge des doléances des citoyens, notamment en ce qui concerne la délivrance des permis de conduire et des cartes grises. « Vous êtes tenus de délivrer ces documents (permis de conduire et cartes grises, ndlr) en l’espace d’une journée », leur a-t-il enjoint, tout en les exhortant à améliorer le service public. S’exprimant lors d’une séance de travail tenue dans la matinée d’hier au siège de la wilaya, Hamou Ahmed Touhami a indiqué qu’une commission de wilaya en charge de « réhabiliter le service public » a été installée dernièrement. Elle a pour mission d’établir, puis de transmettre, mensuellement, des rapports détaillés au ministère de l’Intérieur. Cette démarche s’inscrit dans l’esprit des dernières instructions du gouvernement Sellal visant à lutter contre la bureaucratie et l’amélioration du service public. Dans ce cheminement, le chef de l’exécutif de wilaya a instruit les chefs de daïras à l’effet d’instituer des journées de réception des citoyens et trouver des mécanismes pour la prise en charge de leurs doléances. Des doléances qui seront transmises à la commission de wilaya qui se réunira tous les lundi au siège de la wilaya. Même les week-ends, promet-il, des permanences seront assurées. En application de la circulaire du ministère de l’Intérieur du 22 septembre dernier, les responsables de l’administration locale, poursuit-il, sont tenus d’améliorer les conditions de vie des populations en veillant continuellement à la salubrité publique, à l’enlèvement des ordures ménagères, à l’abattage des chiens et chats errants, à la réhabilitation de l’éclairage public et à l’accueil des citoyens dans de bonnes conditions. Rebondissant sur les dernières actions de fermeture de routes, le wali de Béjaïa a laissé entendre que « des forces occultes veulent que la wilaya de Béjaïa ne sorte pas du sous-développement », dénonçant cette manière de faire qui, selon lui, « ne réglera pas les problèmes ».

D. S.

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