Le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi a présenté lundi soir, la générale de la nouvelle pièce de théâtre intitulée Le cri d’un peuple, réalisée par Sid Ahmed Kara. La pièce évoque les tourments de l’être, qui demeure perplexe face à de nombreuses questions décisives en rapport avec sa vie et son histoire dans le contexte de la guerre qui a mobilisé tout un peuple pour recouvrer ses terres et sa liberté usurpées par les colonialistes. Ayant placé tous ses espoirs dans cette révolution salvatrice, il reste convaincu que cette dernière le mènera vers une indépendance prometteuse. Face aux difficultés de la vie et aux multiples défis, il s’enferme dans des sentiments contradictoires, entre détresse et espoir. Un état d’âme incarné par Mohamed, le Moudjahid qui a vécu avec ferveur la révolution, l’indépendance et la joie de la victoire, mais aussi la déception avec les événements de la décennie noire. Le producteur de cette œuvre a indiqué dans une conférence de presse, avoir traité ce thème lié à la guerre de libération, selon une vision personnelle qui met en évidence l’esprit de la révolution à travers le personnage de Mohamed, « un être qui a vécu la guerre, participé au recouvrement de la liberté savouré la période postindépendance, avant que la tragédie de l’Algérie ait raison de son enthousiasme et le plonge dans un profond désarroi ».