Le rôle du mouvement associatif dans le développement économique local a été au centre d’une rencontre organisée, hier à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, par l’association Tigejdit du village Bouadda à Aït Oumalou. Une association qui a d’ailleurs pour objectif de contribuer au développement local de la région, en proposant des formations aux jeunes du village. Lors de son intervention, M. Boukharouf, universitaire, a mis l’accent sur « la nécessité de donner aux associations qui activent dans divers secteurs, le statut de partenaire social ». Le rôle des associations dans l’essor et le développement économique a été longuement étalé par l’intervenant qui insistera, d’ailleurs, sur la vocation des associations à accompagner les jeunes, notamment ceux pour qui les portes semblent avoir été fermées, soulignera-t-il. Il ajoutera que les femmes au foyer doivent aussi constituer une frange de la société pour laquelle les associations doivent s’intéresser. L’intervenant a, par la suite, insisté sur l’apport des associations dans la formation des jeunes, saluant, au passage, l’expérience de l’association Tigjdit, initiatrice de la rencontre, qui a exposé au public, en marge de cette rencontre, divers travaux de jeunes adhérents. L‘association culturelle Tigjdit du village Bouadda, dans la commune d’Aït Oumalou, a été derrière la mise en place d’un «programme de formation pour le renforcement des capacités des jeunes vulnérables des zones rurales défavorisées«. Un programme rendu possible grâce au soutien et à l’aide financière de la Fondation de France, souligne-t-on. Ainsi, et d’après le chef dudit projet, Mme Saber Cherif Sadia, 47 jeunes, notamment des chômeurs ne disposant pas de niveau d’étude conséquent, des universitaires et des femmes au foyer, ont bénéficié de cette formation. L’intervenante expliquera que les 20 femmes et 27 hommes ont bénéficié de plusieurs formations tout au long de la période de leur apprentissage, dans divers créneaux d’activités (Élevage de bovins, d’ovins, formations en fromagerie, en compostage, entre autres). La parole a été ensuite, donnée à certains bénéficiaires de ce programme de formation, présents lors de la rencontre, pour expliquer ce qu’ils ont pu gagner en prenant part à cet apprentissage et les perspectives que ce programme semble générer.
D. F.

