Des réseaux mafieux détiennent plus de 10 mille registres de commerce fictifs

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Joint hier par téléphone, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, El Hadj Tahar Boulenouar, a indiqué que la prolifération du commerce informel incombe à la manipulation de plus de 10 mille registres de commerce fictifs, par des réseaux mafieux, qui activent généralement dans la commercialisation des stupéfiants. Ces derniers possèdent des registres fictifs aux noms de personnes n’ayant aucun lien avec le commerce. Leurs registres de commerce sont exploités par des réseaux activant dans la commercialisation de stupéfiants, notamment la drogue, les armes blanches et les produits contrefaits. Ces réseaux travaillent en coordination avec les commerçants des marchés à puce. Quant aux registres fictifs, Boulenouar nous a avoué qu’une enquête a été ouverte par les services de sécurité et parmi les cas enregistrés, la découverte d’un grand nombre de titulaires de registres de commerce n’ayant aucun lien avec cette activités, et ce après leur cession à des personnes, qui ont profité de l’absence de leurs noms pour activer dans la commercialisation des stupéfiants.

L’existence d’un grand nombre de registres appartenant à des personnes décédées et que leurs enfants avaient exploité à d’autres fins. Notre interlocuteur a révélé que la découverte de réseaux travaillant dans le commerce dans la falsification de la monnaie, en coordination avec des Africains, actuellement recherchés par les services de sécurité, qui ont tenté de travailler dans le commerce avec de la fausse monnaie d’une valeur de 1 000 DA, qu’ils revendent à 500 DA. Le porte-parole de l’Union des commerçants et artisans algériens a laissé entendre que l’une des mesures prises en haut et qui seront en vigueur prochainement, la liaison de tous les bureaux régionaux de l’Union des commerçants avec les services de sécurité afin d’enquêter sur les noms des commerçants coopérant avec la mafia de la fausse monnaie. En outre, M. Boulenouar, dira que la grève des transporteurs qui est prévue le 27 septembre, par les différents syndicats des transporteurs, ne sera pas soutenue par son organisation.

“C’est une grève illégale pour nous, d’autant que le ministre du Transport nous a promis de mettre tout les point sur les “i” durant les prochains jours’’, conclue-t-il.

Y. Maouchi

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