La grande innovation dans ce nouveau plan élaboré par une commission de wilaya dans laquelle étaient représentées les différentes parties concernées, à savoir l’APC, la DTP, la sûreté de wilaya, la daïra, le syndicat des chauffeurs de taxis ( l’UNACAT ), celui des chauffeurs de bus ( l’ATVB ), et dont le dernier P-V de réunion a été approuvé par la chef de daïra, c’est « qu’il n y aura plus de desserte unique. C’est à dire que les taxis ne circuleront plus que dans un seul sens ». Fini donc la rotation à sens unique de la nouvelle ville ou encore l’embouteillage au quotidien à la seule station de la place Babouche du côté de l’artisanat au centre-ville, puisque pas moins de quatre autres stations sont retenues dans le nouveau plan. Il s’agit de celle de Bastos, de l’axe poste Nouvelle Ville, de la rue commandant Zamoum (axe 450 Logements EPLF), et la dernière dite Sud-Ouest. Les taxis recensés seront donc appelés à être répartis sur les différentes stations très prochainement. Les affectations seraient même d’ores et déjà arrêtées au niveau de la direction de wilaya qui a déjà attribué à chacun un numéro, de un à cinq, synonyme de la station qu’il devrait rejoindre dès la mise en application du plan. Ainsi les taxis qui se sont vu attribuer le n° 1 sont affectés à la station de Bastos, le n° 3 à celle de l’axe poste Nouvelle-Ville, le n° 4 à celle de la rue commandant Zamoum, le n° 5 à celle dite Sud-Ouest, tandis que ceux de la place Babouche porteront désormais le n° 2. Selon le directeur des transports de wilaya, M. Medjbour, chaque station aura dorénavant son propre itinéraire fixe à desservir. A titre d’exemple les taxis qui seront domiciliés à la station Sud-Ouest (n° 5) emprunteront au départ la RN 12 et passeront à l’entrée de la ville par la station de la gare routière, la rue colonel Amirouche, le carrefour du centre-ville, le boulevard Moh Saïd Ouzefoune, le bd Houari Boumèdiène, et la rue Rabia Ali pour regagner la station de départ, via l’avenue Abbane-Ramdane, puis l’avenue Larbi Ben M’Hidi. Mais en attendant, M. Medjbour se veut conscient qu’il est tout d’abord urgent de matérialiser le projet, avant son lancement avec notamment la pose des abris au niveau de chaque arrêt. « Il est temps de réorganiser ce secteur. Avec le nouveau plan de circulation, on espère qu’on arrivera à améliorer les conditions de déplacement pour les voyageurs, que ce soit en matière de confort ou de sécurité. Aussi ça nous permettra à nous administration, d’éliminer l’anarchie et le travail au noir qui tend à prendre des proportions sur le circuit actuel », expliquera le premier responsable du secteur des transports au niveau local. Ce dernier nous apprendra par ailleurs que le nouveau plan ne concerne pas uniquement les taxis collectifs mais également l’ensemble des intervenants, en prévision de la construction de la nouvelle gare routière, notamment les taxis individuels et les bus. Evoquant ces derniers, M. Medjbour n’a pas manqué de dire son souhait de voir les pouvoirs publics entreprendre des mesures à même de faciliter aux opérateurs de renouveler leurs matériels dans par exemple, le cadre de l’ANSEJ ou de l’ANDI. « Cela contribuera à renouveler notre flotte même si les indicateurs sont plutôt réjouissants pour le moment. Notre parc est à 80 % neuf, et Dieu merci on n’a jamais enregistré d’accidents spectaculaires », fera-t-il remarquer. Par ailleurs, notre interlocuteur nous a indiqué qu’un deuxième centre d’examen d’auto-école a été lancé du côté de la station des fourgons ouest de la ville de Tizi Ouzou.
D. C.