Les services de la mairie d’El-Mokrani, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Bouira, multiplient leurs sorties sur le terrain pour l’éradication des décharges sauvages.
La dernière en date a touché deux décharges de gravats et d’immondices, situées à l’entrée ouest de la ville, sur le CW97. Ainsi, le nouvel exécutif, conscient de la catastrophe qui menace la belle région historique de Souflat, a décidé de prendre les devants et d’assumer pleinement ses responsabilités. Pour commencer, l’opération Blanche Algérie est réactivée et le travail a déjà commencé. Le nettoyage de l’axe allant du village Thiza jusqu’au chef-lieu communal, est en train de se faire par les deux brigades de Blanche Algérie. L’APC n’a pas lésiné elle a mobilisé tous ses moyens matériels et humains pour participer activement et efficacement à cette tâche d’envergure, qui est l’éradication des décharges sauvages. « Le constat concernant l’environnement au niveau de notre commune est alarmant. Les rejets à ciel ouvert et les décharges sauvages omniprésentes donnent une image déplorable à tout le territoire de notre municipalité. Il faut dire, que rien n’a été fait auparavant pour protéger l’environnement et les sublimes paysages de notre région. À présent, nous sommes déterminés à faire de notre mieux pour redorer le blason de l’ex-Souflat, plus particulièrement sur le plan environnemental. Nos Moyens et nos ouvriers sont mis à contribution pour accompagner Blanche Algérie en vue de réussir ce programme », nous déclare le vice-président de l’APC chargé de l’environnement. Et d’enchaîner : « Cette opération concernera dans un premier temps l’axe allant de Thiza jusqu’à la limite de notre territoire. Par la suite, ce sera tous les secteurs qui seront nettoyés. Nous réussirons ce pari quels qu’en seront les sacrifices ». Cette nouvelle action constituera sans aucun doute, une bonne nouvelle pour la population locale qui a trop souffert de ces incalculables dépotoirs sauvages à l’intérieur et en périphérie immédiate des zones urbaines et qui ont pris des proportions alarmantes, notamment durant ces dernières années.
Oussama K.