Journée d’information sur l’entreprenariat

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Le bureau de liaison entreprise université (BLEU) de Béjaïa a saisi l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat et de l’innovation pour organiser, hier, à l’auditorium du campus d’Aboudaou, une journée d’information sur l’entreprenariat au profit des étudiants. Les directeurs des agences créées dans le cadre des dispositifs d’aide et de soutien aux jeunes ont répondu présents et ont animé cette rencontre par des communications. Outre cette kyrielle de responsables, des anciens diplômés, actuellement entrepreneurs, ont également intervenu pour faire part de leurs expériences réussies dans la création d’entreprises. Alors que l’ouverture a été faite par Malek Amghar, de la faculté des sciences économiques de l’université « Abderrahmane Mira » de Béjaïa, qui s’est longuement étalé sur l’entreprenariat, Kebache, directeur de l’ANSEJ, et Aouam, Directeur de l’ANDI, ont développé des thèmes relatifs aux dispositifs d’aide à l’entreprenariat et aux opportunités d’investissement. Les communications ont été suivies de débats durant lesquels, il a été soulevé particulièrement, les difficultés rencontrées par les entrepreneurs en bâtiment, qui n’arrivent plus à trouver d’agents de main d’œuvre sur le marché du fait de la conversion de ces derniers en porteurs de projets. Même si le directeur de l’ANSEJ a tenté de minimiser les retombées, un entrepreneur ripostera en déclarant qu’il est nécessaire de prioriser la pérennité des entreprises existantes afin d’éviter leur mortalité précoce. Le taux de mortalité des entreprises avoisine les 50%, alors qu’en France, par exemple, il est de 90% », rétorquera le communicant. Une dizaine d’interventions ont été faites durant cette rencontre et les plus importantes ont été assurément celles des jeunes étudiants porteurs de projets innovants qui cherchent un soutient pour leur développement, afin d’arriver à leur concrétisation. R. Alkama, directeur du BLEU, tout en se félicitant que tous les invités aient répondu présent, regrettera toutefois que les étudiants, principaux bénéficiaires, ne soient pas venus en masse y assister et en profiter éventuellement des différents dispositifs mis en place par le gouvernement.      

A. Gana 

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