Plusieurs dizaines de citoyens du quartier Hemana, sis à 02 km du chef-lieu de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont fermé hier matin, le siège de leur APC. Cette action vise, selon les protestataires, à interpeller les autorités locales sur la détérioration qui affecte leur cadre de vie. «Nous avons adressé plusieurs requêtes à l’adresse de notre P/APC, mais en vain. Elles sont toutes restés lettre morte », ont-ils déploré. Parmi les doléances exprimées, on citera, entre autre, la réfection de la voirie, la réhabilitation des canaux d’assainissement ainsi que l’installation de l’éclairage public. «A la moindre ondée, notre quartier se transforme en une véritable piscine à ciel ouvert. De plus, on fait face à un véritable problème d’assainissement. Au fil du temps, on s’est retrouvé à patauger dans des eaux usées », indiquera un protestataire. Hormis l’aménagement, les contestataires réclament également le renforcement de la sécurité aux abords de leur quartier. «En l’absence de l’éclairage public, notre citée est devenue un véritable repères pour les voyous», soulignera cet autre protestataire. A noter que le siège de l’APC a été rouvert en milieu de journée, après que le maire s’est engagé à prendre leurs revendications en charge.
R. B
…Et ceux de Tizi Ameur et d’Ikouvaïne celle de Aïn Zaouia
Les habitants des quartiers dits « sud » dans la commune de Ain Zaouïa, ont fermé hier, le siège de la mairie. Ces derniers exigent l’amélioration de leur cadre de vie, notamment la décision prise en commun accord après la première fermeture, concernant la pose du gravier zéro 40, en attendant que l’entreprise retenue pour le bitumage de cet accès menant à leurs habitations, commence les travaux de bitumage. «Nous sommes obligés de traverser toute cette boue à chaque tombée de la pluie. Pourtant, lors de la dernière réunion tenue à la daïra, un délai de quarante huit heures a été accordé à l’entreprise réalisatrice du projet d’assainissement. Mais, voilà nous sommes toujours enclavés», nous dira un habitant de ce quartier. De leur côté les habitants de Tizi Ameur, dans la grappe de villages de Boumahni, sont venus revendiquer la prise en charge d’un tronçon dégradé au niveau du village Iâmriouène, lorsque la conduite d’eau potable a été réalisée. Par ailleurs, une famille qui réside dans la zone de glissement d’Ait Saïd Oumhamed, s’est jointe à ce mouvement de protestation en vue de demander aux autorités de trouver une solution au problème qui risque de s’empirer avec les pluies hivernales. Quant aux habitants d’Ikouvaïne, ils exigent leur recasement dans des logements décents parce qu’aujourd’hui, ils transitent par des classes dans une école désaffectée. Leur village a été rayé de la carte par un gigantesque glissement de terrain. À ce propos, nous avons contacté le maire qui nous apprendra que : «Toutes les décisions prises lors de la réunion tenue à la daïra seront exécutées. Si l’entreprise n’a pas commencé à remettre l’accès à son état, c’est uniquement à cause des intempéries. Sinon, elle l’aurait déjà fait». Au sujet du tronçon d’Iâmriouène, le maire nous apprendra que cette opération était inscrite pour bénéficier d’un dallage. «Nous sommes prêts à réparer ce tronçon. Mais pour le changement d’intitulé de l’opération qui passera du dallage au revêtement en bitume, il faudra attendre beaucoup de temps. Il y a des démarches à faire. En ce qui concerne les sinistrés d’Ikouvaïne, on attend juste qu’ils nous remettent les dossiers qu’on leur a demandés», poursuivra le P/APC.
Amar Ouramdane
