Il était assistant administratif à l’Ecole nationale vétérinaire à Alger, où il a exercé pendant plus de vingt-six ans, entre autres il s’occupait des activités culturelles et sportives. Mais depuis 2005, Rahim se trouve confronté aux ténèbres quotidiennes qui ne semblent pas le lâcher. En effet, renvoyé de son poste par son directeur pour « absentéisme irrégulier de vingt-trois jours d’affilée », l’accusé démonte cela dans une déclaration, dont une copie nous a été remise. Cependant, il exprime la honte des calomnies portées de la part de son directeur contre lui. Après avoir comparu devant la commission nationale disciplinaire du ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette dernière ordonnera sa réintégration à son poste avec tous ses attributs. Malheureusement, le directeur n’a pas tenu compte de la décision de la commission. Sans relâche, la victime a eu recours à la direction générale de la Fonction publique, cette instance prendre la décision suivante : « Après l’étude du dossier, une instruction enjoignant au directeur de réinstaller M. Rahim Guealia Dahmane à son poste ». sans considération, son principal a ignoré cette sentence. En désespoir de cause, Rahim a déposé plainte auprès de la chambre administrative de la cour d’Alger, cette dernière rend son verdict, à savoir qu’il doit être réintégré à son poste, à l’instar des trois instances réglementaires précédentes. de nouveau, son ex-responsable a dédaigné la décision de la justice. Lassé face à un désarroi quotidien, dénué de toutes ressources financières, Rahim continue de vivre le calvaire sans savoir à quel saint se vouer.
Akli Slimani